Pour la ministre chargée de ce secteur, Claudine Ndusi M’Kembe, qui répond au député Nsingi Pululu, qui lui avait rappelé la promesse du chef de l’état sur la date du 6 avril, c’est au cours de ces travaux prévus au mois d’avril que les différents partenaires devront étudier cette question et se prononcer sur la fixation d’un jour chômé et payé, étant donné les répercussions socio-économiques de cette décision dans le monde du travail.
La ministre chargée de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale, Claudine Ndusi M’Kembe, a rassuré le député national, Nsingi Pululu, de l’examen au cours du conseil national du travail (CNT) prévu pour le mois d’avril prochain, de la promesse faite par le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, de consacrer la journée du 6 avril, en mémoire du prophète Simon Kimbangu.
Dans une correspondance adressée le 12 mars 2022 à cet élu, en réponse à sa lettre rappelant cette promesse du chef de l’Etat, la ministre Ndusi a également noté que les préparatifs pour la convocation de cette rencontre sont déjà en cours. « Aussi, vous rassurant que ce dossier sera examiné avec célérité, je vous informe que le ministère de l’Emploi, travail et prévoyance sociale a déjà lancé les préparatifs du CNT qui sera convoqué au mois d’avril prochain », a-t-elle fait savoir.
La ministre, qui accuse ainsi réception de la correspondance lui adressée par le député national, a, en effet, rappelé que compte tenu des répercussions socio-économiques de cette décision dans le monde du travail, le processus de la fixation d’un jour chômé et payé en République démocratique du Congo (RDC) nécessite l’implication de plusieurs acteurs. Il s’agit notamment, selon la ministre, des organisations syndicales des travailleurs et des employeurs réunies au sein du CNT. Et de préciser que c’est du CNT seulement que sortiront des résolutions qui seront transmises au gouvernement via le ministère de l’Emploi, du travail et de la prévoyance sociale qui les soumettra au Conseil des ministres pour approbation. Après avis du conseil des ministres, le gouvernement, à travers la primature, devra préparer du projet d’ordonnance qui sera soumis au chef de l’Etat pour promulgation. Et, le Journal officiel se chargera, ensuite, de sa publication.