Dans la matinée du 21 mars, une bagarre a éclaté au lycée de la Révolution, à Ouenzé, le cinquième arrondissement de Brazzaville. Un élève a été blessé au couteau.
Des violences en milieu scolaire persistent, malgré les efforts des pouvoirs publics à les endiguer. Ghislain Mbourou, un élève en première, interpellé par des éléments de la gendarmerie, a reconnu avoir été impliqué dans une bagarre tout en niant avoir porté le coup de couteau ayant blessé David Ngonimba à la gorge.
La vie de la victime blessée n’est pas en danger. Après la bagarre, il a été admis à l’hôpital de Talangaï avant de rejoindre son domicile, après les soins supportés par le ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation.
Selon des sources concordantes, Ghislain Mbourou n’est pas à son premier coup en matière d'agression au couteau. Il est, en effet, impliqué dans plusieurs actes de violence. La direction du lycée de la Révolution dit détenir des archives faisant état de son arrestation en possession d'un couteau.
Pour prévenir les violences répétitives en milieu scolaire, le gouvernement avait pris, entre autres, l'initiative d’ériger des postes de police dans les établissements scolaires. C’est le cas du complexe Antonio-Agostinho-Neto, à Talangaï, où un poste de police a été rendu opérationnel, le 13 décembre dernier, par le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, et celui de la Sécurité et de l’Ordre public, Raymond Zéphirin Mboulou.
La nécessité d’implanter les postes de police dans d'autres établissements scolaires s’impose afin que dans ces lieux où l’on transmet le savoir, les compétences aux apprenants, la sécurité et l’ordre règnent en tout temps et en toute circonstance.