Mois de mars : garantir à la femme tous ses droits

Jeudi, Mars 31, 2022 - 17:03

La Fondation Frédéric-Ndeké a pris, le 30 mars à Brazzaville, l’engagement d’œuvrer aux côtés du gouvernement et des autres organisations non gouvernementales pour restituer à la femme tous ses droits.

L’organisation non gouvernementale que dirige l’administrateur maire de Talangaï, sixième arrondissement de Brazzaville, Privat Frédéric Ndeké, a bouclé le 30 mars le mois de la femme à travers une conférence-débat regroupant les femmes des associations et mutuelles qui lui sont affiliées. Au centre de cette rencontre, trois communications portant sur la genèse de la journée du 8 mars, les thèmes international et national.

A propos de cette genèse, le coordonnateur national de la fondation, David Moutakala, a rappelé que cette fête a été instituée en hommage à la grève des femmes qui travaillaient dans des usines de textiles à Saint Petersburg, en ex-URSS. Elle a été officialisée en 1977 par l’ONU dans la foulée de l’année internationale de la femme, célébrée en 1975.

Dans sa communication portant sur les thèmes international et national « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable » et « Le bilan de la femme congolaise aux fonctions politiques et électives », Dominique Longuedzé a fixé l’auditoire sur le rôle que doivent jouer les femmes dans la société. Selon cette journaliste de formation, la femme congolaise devrait, par exemple, lutter pour qu’elle soit admise à l’Ecole militaire préparatoire général Leclerc, considérée jusqu’aujourd’hui comme l’apanage des hommes. Elle devrait aussi lutter contre certaines pratiques consistant à freiner son évolution dans la société. L’oratrice s’est, par ailleurs, félicitée des avancées enregistrées au Congo dans le cadre de la protection des droits des femmes, tout en rappelant que seule la lutte libère.

Se félicitant de la qualité des exposés, le président de cette fondation éponyme, Privat Frédéric Ndeké, a déclaré que loin d’être une journée du pagne, la fête du 8 mars doit interpeller la conscience de tout un chacun et particulièrement les hommes parce qu’il n’y a jamais de victimes sans bourreaux. « Oui, si la femme est victime de la discrimination, victime de la violence dans toutes ses formes, c’est de la faute des hommes que nous sommes. C’est pour dire que notre implication est de mise pour corriger ces faiblesses, corriger ce statut de supériorité », a-t-il dit, appelant les autres organisations non gouvernementales, individualités et l’Etat à jouer aussi leur partition.

Notons qu'à la fin de la cérémonie des pagnes ont été remis aux femmes.  

Parfait Wilfried Douniama
Légendes et crédits photo : 
1- Privat Frédéric Ndeké posant avec un échantillon des femmes / Adiac 2- Les exposants/Adiac
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