La gent féminine des localités de Ndoki Mokobo et Kabo, dans le département de la Sangha, ont été invitées à vaincre la timidité, à l’occasion des activités marquant la clôture du mois de la femme à Brazzaville organisées sur le thème « Solidarité et rôle de la femme dans la société d’aujourd’hui ».
La femme de la Sangha a été incitée à vaincre la timidité par le président de l’Association Mokobo et Kabo (AMK), Freed Pepert Yoa, lors d'une causerie-débat au cours de laquelle il a fait l’historique de la Journée internationale de la femme célébrée dans le monde entier. La rencontre a été organisée dans l’objectif d’examiner les problèmes liés à la femme en général et celle de l’AMK en particulier.
Freed Pepert Yoa a expliqué que les premières revendications de la femme portaient sur le droit de vote, le droit de participation à la vie politique, l’accès au travail ainsi qu’à l’éducation, indiquant que ces dernières années les réclamations visent surtout à obtenir l’égalité entre l’homme et la femme, la parité et l’équité salariale et bien d’autres.
Au Congo, a-t-il poursuivi, les femmes ont marqué l’histoire leur mouvement dénommé « Union révolutionnaire des femmes du Congo », dont la devise était « Seule la lutte libère ».
Selon lui, le mois de mars devrait interpeller les femmes à faire le bilan des revendications afin de projeter l’avenir, ajoutant que les institutions internationales et nationales ont doté la femme de toutes sortes d’instruments juridiques.
« Les femmes doivent prendre le devant de la scène pour atteindre leur vision. Soyez des leaders, brisez les barrières imposées à vous car vous avez des potentialités », a conseillé Freed Pepert Yoa. Abordant le rôle d’éducatrice dans la société, il a rappelé que les femmes sont porteuses de vie, de paix et participant à la vie économique du pays dans tous les secteurs d’activités.
A leur tour, les femmes de Ndoki Mokobo et Kabo ont reconnu leur mutisme et promis d’intégrer le réseau d’échange pour vaincre la peur. Vannelle Longuélé, membre de l’AMK, a témoigné que l’échange a apporté des connaissances enrichissantes. Elle a émis le souhait au bureau de l’association de poursuivre dans cet élan et de favoriser la participation à d’autres formations des femmes pour une ouverture d’esprit. De son côté, Mavie Ekoubanga a proposé la création d’une cellule de suivi dans laquelle les femmes pourront soumettre librement leurs préoccupations.
Notons que la rencontre a été marquée par la remise des pagnes afin d’immortaliser la journée du mois de la femme.