Pointe-Noire : André Guy Edmond Loemba, nouveau secrétaire général de la Mairie de Pointe-Noire

Lundi, Mai 2, 2022 - 13:00

La Passation de service entre nouveau et l’ancien sécrétaire général de la mairie de Pointe-Noire a eu lieu le 27 avril à l’hotel de la ville, sous l’autorité du secrétaire général du département de Pointe-Noire Jean Charles Ondonda.

Suite au décret présidentiel portant nomination des secrétaires généraux des départements et des conseils départementaux et municipaux, il s’est tenu le 27 avril 2022 à l’hôtel de ville de Pointe-Noire la cérémonie de passation de service entre Mr Jean Pierre MBOLA, secrétaire général sortant et Mr André Guy Edmond LOEMBA secrétaire général entrant, sous l’autorité du secrétaire général du département de Pointe-Noire Jean Charles ONDONDA.

 

 

 

 

 

 

Urbanisme : la ville de Pointe-Noire et ses quartiers précaires

La ville de Pointe-Noire elle se caractérise aussi par ses quartiers précaires dits Dibodo,  quartiers dans lesquels vivent les populations les plus pauvres, dans des maisons improvisées de planches et de tôles agglomérées, parfois  le long des voies d’eau.

Dans cette ville, de nombreuses habitations sont installées sur de terrains marécageux à l’embouchure de la rivière Tchinuka, ainsi, lors des fortes pluies, l’eau se déverse dans ces quartiers qui n’ont pas de système d’évacuation des eaux usées digne de ce nom.

L’urbanisation à Pointe-Noire, mêlée à une croissance démographique incontrôlée, crée des environnements vulnérables pour les populations plus pauvres.

En effet, si tous les habitants sont concernés par les inondations, ce sont les quartiers d’habitats précaires, dits Dibodo, situés le long des berges de la rivi-re Tchikobo qui sont les premiers impactés.

« Ce sont les difficultés économiques qui sont à l’origine des migrations massives de populations très modestes des campagnes vers pointe-noire. Faute de moyens, ils se sont installés dans ce qui était auparavant des marécages voués au maraichage, aux plantations ou à l’aquaculture. 

L’exemple du développement anarchique de Pointe-Noire pose donc la question de la difficile conciliation du développement socio-économique et de la maîtrise des risques environnementaux. Laquelle pousse aujourd’hui les autorités locales à envisager le développement de ces quartiers dit précaires.

Pointe-Noire, ville de Dibodo

L’urbanisation à Pointe-Noire, mêlée à une croissance démographique incontrôlée, crée des environnements vulnérables pour les populations plus pauvres, ces personnes n’ont pas les moyens de s’offrir un logement adéquat et se retrouvent donc dans des quartiers ou zone marécageuses couramment appelés Dibodo.

Pointe-Noire est donc considérée comme étant une ville de Dibodo, qui traditionnellement construite est des zones marécageuses qui font office de quartiers pauvres et délabrés. Généralement, les habitations sont pauvrement construites et y sont insalubres.  

De nombreuses personnes résident dans ces Dibodo, ce qui démontre le développement incontrôlé que connait la ville. Il s’agit d’une réalité qui existe depuis des décennies et qui n’a jamais été corrigée.

Aujourd’hui, les autorités locales ont pris la décision d’améliorer les conditions de vie des populations dans ces quartiers, mais la crise financière est venue compromettre les plans (Steinberg 2007, 358). Ainsi, les pauvres vivent dans des conditions pratiquement similaires à celles de plusieurs décennies.  Ainsi, vivre dans de telles conditions les rends vulnérables aux catastrophes touchant Jakarta.

Les inondations représentent une réelle menace pour les populations vivant le long des Dibodo.

 Les populations pauvres de Pointe-Noire font face à des défis socio-économiques plus grands lors des catastrophes naturelles. Cela signifie qu’en cas de crise, elles se retrouvent dans un état de stress important pouvant s’expliquer par des changements environnementaux, politiques, économiques (Firman et al 2011, 374). Ces changements ont souvent comme conséquences de les appauvrir encore plus.

Ainsi, les grandes inondations sont particulièrement dangereuses, car les populations n’ont pas d’autres endroits où aller et la pauvre qualité de construction faite en sorte qu’elles perdent toutes leurs possessions.

De plus, la plupart des habitations dans les zones dites Dibodo sont construites près de rivières. Les occupants de ces zones sont donc vulnérables sur deux plans : physiquement, conséquemment à leurs lieux de résidences et socio économiquement puisque leurs occupations sont liées à des zones à risques.

Ainsi, vivre dans de telles conditions les rends vulnérables aux catastrophes touchant Pointe-Noire.

 

 

 

Hugues Prosper Mabonzo
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