La FBCP demande à l’auditeur supérieur militaire d’ouvrir une enquête très sérieuse pour identifier ces militaires en tenue civile qui tracassent les paisibles citoyens dans les alentours de la place Victoire et ailleurs. Emmanuel Cole lui-même dit attendre du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, d’instruire les services de sécurité à respecter les droits de l’homme.
La Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP) dénonce l’interpellation, des menaces, intimidations et des arrestations des civils par certains militaires en tenue civile, au rond-point Victoire.
Notant que le bureau de ces militaires en tenue civile est situé au sein de la Maison communale de Kalamu, cette ONG de défense des droits de l’homme note que dans la journée du 31 avril, son président et coordinateur du collectif ONGDH en République démocratique du Congo, Emanuel Adu Cole, de passage sur l’avenue Stade, en allant au Parquet de grande instance de Kalamu, a également été intercepté par ces personnes non autrement identifiées, qui lui ont demandé de se présenter. « Après s’être présenté, tenant en main une enveloppe contenant des documents, ils l’ont intimidé disant qu’il serait suspect. Ils ont, ensuite, commencé à fouiller tous ses documents et ses poches. Ils l’ont exigé de payer cent dollars américains avant pour être libéré », a souligné la FBCP.
Cette ONG dit trouver curieux qu’un agent lui donne l’ordre pour qu’il enlève ses chaussures parce que, en plus, ils ont récupéré ses appareils téléphoniques pour contrôler ses messages. « Après avoir trouvé certaines photos des militaires en tenue dans l’est du pays, il a été considéré comme un suspect alors que toutes ces photos sont dans les réseaux sociaux », a regretté cette organisation. Face à cette réalité, la FBCP demande à l’auditeur supérieur militaire d’ouvrir une enquête très sérieuse pour identifier ces militaires en tenue civile qui tracassent les paisibles citoyens dans les alentours de la place Victoire et ailleurs.
Après cette interpellation et ces violations subies, Emmanuel Adu Cole exhorte également le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, garant de la Nation congolaise, d’intervenir très rapidement pour que ces services de sécurité, surtout celui qu’on appelle communément Bureau 2, puissent respecter les droits humains partout où ils sont en opération.