Dans une déclaration rendue publique le 30 avril, à Brazzaville, la présidente de l'Union syndicale du Congo (USC), Anne Marie Nzila, a demandé au gouvernement de gérer les clauses de l’accord conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) en janvier dernier.
La présidente de l'USC exige le respect des engagements pris en vue du rétablissement des équilibres macroéconomiques et financiers afin de maintenir les efforts déjà visibles dans le paiement de la dette interne et externe.
« Une bonne gestion des finances publiques contribue à l’amélioration des conditions de vie et de travail des milliers de travailleurs du Congo », a indiqué Anne Marie Nzila.
L’USC a réitéré, à cette occasion, son engagement à participer à la lutte contre la corruption et la concussion, véritables fléaux qui gangrènent l’économie et bloquent le développement du pays. La présidente a rappelé les actions menées en faveur des travailleurs les années antérieures. Parmi celles-ci, figure le plaidoyer dans une dynamique nationale et internationale de la société civile auprès des partenaires techniques et financiers en vue de l’annulation de la dette des pays en développement.
L’USC a aussi milité pour la reprise des négociations entre le Fonds monétaire international (FMI) et le Congo pour le rétablissement des équilibres macroéconomiques et financiers afin de trouver des solutions idoines à la dette devenue insoutenable. Par ailleurs, elle a annoncé que la Confédération syndicale internationale exige le renforcement des pouvoirs des syndicats. Elle demande ainsi à ces derniers de réclamer la paix et la justice sociale grâce à un nouveau contrat social fort et nécessaire pour garantir la sécurité commune. « Notre monde a besoin d’un nouveau contrat qui prévoit des emplois, des droits, des salaires, une protection sociale, l’égalité et l’inclusion », a-t-elle dit.