Droits des femmes : Antoinette Kebi sensibilise à la condition féminine

Samedi, Juin 4, 2022 - 17:01

Le Département de la promotion de la femme, de la famille et des groupes vulnérables de la présidence de la République du Congo a organisé, le 1er juin à Ignié, dans le département du Pool, sous la houlette de la conseillère Antoinette Kebi, des causeries-débats avec les regroupements de femmes en vue de sensibiliser à leurs droits.

« Il est important d’analyser les dossiers, de venir écouter, scruter la manière dont la population conçoit un sujet donné, tenter de trouver des approches de solutions et mieux conseiller les autorités du pays », a indiqué Antoinette Kebi.

C’est ainsi que le 30 mai à Kinkala et le 1er juin à Ignié, plusieurs centaines de femmes ont répondu à l'invite de la conseillère du chef de l'Etat, qui avait pour thème « Promotion des droits de la femme et des groupes vulnérables ».

L’initiative du département de la Promotion de la femme de la présidence de la République a été saluée par le maire de la communauté urbaine d’Ignié, Assitou Camara Somi, qui a glorifié l’engagement du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, relatif à l’autonomisation de la femme et la mise en place des politiques fortes en sa faveur.

Durant plus de trois heures à Ignié, des échanges interactifs entre la conseillère du président de la République et plus de cent-quarante femmes ont été organisés sur les droits à la vie, à l’éducation et à la formation, au mariage, à la propriété ainsi que sur la loi Emilienne-Mouebara, récemment adoptée par les deux chambres du parlement congolais.

« Finis les mariages forcés, à partir de 18 ans une femme peut se marier à un homme avec qui elle a consenti. Mais à moins de 18 ans, il faut l’avis du procureur de la République. Une femme peut être aussi propriétaire d’un appartement, d’une étendue de terre et autres », a commenté Antoinette Kebi.

Les causerie-débats organisées aident les femmes et filles à changer de mentalités, à avoir l’opportunité de s’organiser et de mieux comprendre la loi Emilienne-Mouebara  ainsi qu’ à inciter celles issues des couches les plus vulnérables de la population à se réapproprier leurs droits.

« L’égalité des sexes est un droit humain fondamental. C'est également un facteur essentiel dans la lutte contre la pauvreté et les inégalités. La loi Emilienne-Mouebara confère aux femmes le droit à l’intégrité corporelle, droit de protester, droit d’agir en justice pour faire condamner et montrer du doigt le coupable. Même entre femmes, la loi Emilienne-Mouebara interdit toutes sortes de violences : atteintes physiques, morales, économiques, verbales, domestiques, sexuelles, en milieux professionnels, scolaires et autres », a expliqué la conseillère du chef de l’Etat.

Antoinette Kebi a rappelé à son auditoire que les groupes vulnérables sont des personnes rendues fragiles en raison de la maladie, de l’âge, de l’infirmité, de la déficiente physique ou psychique, de grossesse, de l’âge avancé,... L’Etat assure la promotion de leur droit et leur protection, les aide à devenir plus autonomes et à suivre les programmes d’action sociale mis en œuvre par le ministère de tutelle.

Fortuné Ibara
Légendes et crédits photo : 
1- La conseillère Antoinette Kebi, le sous-prefet Armand Tsono et l'administrateur-maire d'Ignié, Assitou Camara Somi /Adiac 2-Une vue du public/Adiac
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