La cellule technique du Programme participatif d’amélioration des bidonvilles (PPAB) de Pointe-Noire a animé le 21 juin dans la salle des mariages de la mairie centrale une conférence de presse pour fixer l’opinion sur les enjeux de ce programme qui sera mis en place incessamment dans la ville océane.
Informer les médias et leurs acteurs, les parties prenantes et les bénéficiaires sur la nouvelle orientation dudit programme, communiquer sur les enjeux et le défis qui sont entre autres l’amélioration des conditions et cadre de vie des populations et le renforcement des moyens de subsistance ont été les principaux objectifs de cette conférence de presse tenue en présence de Jean-François Kando, député-maire de la ville qui s’est réjoui de cette approche communicationnelle qui permet à la population de s’approprier le projet et d’en être les bénéficiaires actifs.
Ainsi, Jean-Jacques Diella, responsable technique PPAB, Ludovic Parfait Nziendolo Koulimbena, point focal PPAB et Hollande Nziendolo, facilitateur en charge de la gestion PPAB ont tour à tour axé leur communication sur les principes du PPAB et l’intérêt de la mise en œuvre des projets stratégiques, transformateurs et fonds gérés par la communauté du Programme participatif d’amélioration des bidonvilles de la ville de Pointe-Noire(PPAB III) . « Ce programme qui se mène à l’échelle mondiale depuis douze ans concerne 40 pays ACP et 200 villes dont 30 pays africains et 120 villes africaines. Au Congo, seule la ville de Pointe-Noire a rempli les critères pour y faire partie. Les quartiers pilotes bénéficiaires de l’appui du PPAB à Pointe-Noire sont le quartier kilomètre 4 dans l’arrondissement 1 Emery Patrice Lumumba et le quartier Mbota dans le 4e arrondissement Loandjili » a dit Jean-Jacques Diella.
De nombreux projets stratégiques et transformateurs prioritaires seront menés au cours de ce programme ont ajouté les orateurs. Ce sont entre autres : le projet de ramassage des ordures ménagères au km4 et Mbota, le projet de mise en place des forages d’eau potable au km4 et Mbota, le projet de construction d’un mur de clôture au CEG Mbota Tchiniambi, le projet de mise en place de la sécurité foncière au km4. D’autres projets tels l’introduction du mécanisme des fonds gérées par la communauté pour fournir un appui aux organisations communautaires de base (OCB) , Ongs, associations et particuliers, les projets communautaires visant l’amélioration des conditions de vie et favorisant la génération des revenus en termes de moyens de subsistance. Le projet formation des responsable de quartier, le projet voiries urbaines de km4, le projet dalots de Mbota, les projets maternités, projet marché km4, projet maison commune à Mbota et km4 et le projet observateurs urbains seront également exécutés.
Le Programme participatif d’amélioration des bidonvilles (PPAB) mis en place suite au partenariat tripartite entre le gouvernement de la République du Congo, la mairie de Pointe-Noire et le Programme des Nations-Unies pour les établissements humains (Onu-Habitat) a vu le jour en 2008 grâce au soutien financier de la Commission européenne et au plaidoyer politique du secrétariat du Groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Au cours de cette troisième phase, l’accent est mis sur le développement des compétences, le renforcement institutionnel pour la durabilité du programme et sur la mise en application des solutions adoptées pour l’amélioration des conditions de vie et le renforcement des moyens de subsistance en vue d’accélérer les progrès vers l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD).