Depuis l’ouverture qui a fait la part belle au cinéma local, fiction et documentaire, le samedi 2 juillet, à l’Académie des beaux-arts et le lendemain, le Festival international de cinéma de Kinshasa est au centre de la programmation actuelle de l’Institut français jusqu’au 9 juillet.
Lancée avec une programmation 100% congolaise, la soirée du 2 juillet, le 9e Fickin va projeter au total 74 films parmi lesquelles quinze réalisations de la RDC. Cinq d’entre eux ont meublé l’ouverture à commencer par le long métrage Juwaa, drame familial de Nganji Mutiri suivi des documentaires Bikeko, Molaso, L’être et Future. Un hommage a été rendu à Mars Kadiombo Yamba Bilonda, illustre comédien, scénariste, réalisateur et producteur disparu le 15 juillet de l’année dernière avec la première de Paris à tout prix. Sorti à titre posthume, ce long métrage, sa première réalisation dont il était lui-même producteur a clôturé la dernière soirée de projection à l’Académie des Beaux-arts dont le directeur général, Henri Kalama Akulez, est parrain du festival en cours.
En ce qui concerne la sélection officielle, elle met en compétition quatre long métrages dans la catégorie documentaires et neuf pour la fiction dont les réalisations congolaises Juwaa, Aïcha, Paris à tout prix et Mon trésor ainsi que Parcours pour le compte du Congo-Brazzaville. Des treize documentaires, des courts métrages de 2 à 20 minutes en compétition, Nyama, Future, Le fleuve, L’être, Molaso et Libende Boy sont des réalisations locales. Sur les douze films d’animations Maravilah de Winner Beyoko représente le drapeau congolais. La catégorie la plus fournie est celle de la fiction court métrage où des vingt films en lice l’on ne retrouve aucune réalisation congolaise.
Depuis le lundi 4 juillet le festival offre des journées pleines de divertissement clôturées par des concerts aux cinéphiles. Elles s’articulent autour de programmations pour jeune public en fin de matinée et des projections pour tout public en soirée. Les professionnels quant à eux participent trois ateliers animés par des cinéastes locaux, une première. Débutés depuis le mardi 5 juillet, il s’agit de l’atelier sur le « Jeu d’acteur », à destination des personnes désireuses d’embrasser la carrière d’acteur est animé par les acteurs Henoc Kiyombo, Dayana Esebe et Kevin Mavakala. En parallèle, le photographe Fanon Kabwe assure la formation sur « La direction photo » tandis qu’Hallain Paluku et Patrick Bhayo dirigent conjointement l’atelier d’ « Animation ».
La programmation de ce vendredi 8 juillet fait un clin d’œil à la rumba avec The rumba kings, long métrage d’Alan Brain, précédée de quatre courts métrages à partir de 15h, va clôturer la série de projections la veille de la clôture.