Affaires sociales : la protection sociale non contributive au cours des réflexions

Mercredi, Juillet 13, 2022 - 17:15

Les pouvoirs publics et partenaires poursuivent des réflexions en vue d’étendre la protection sociale non contributive à plusieurs autres services tout en harmonisant sa mise en œuvre selon les départements ministériels. En effet, l’offre des prestations sociales est jugée limitée par rapport à la demande.

En effet, l’offre des prestations sociales est jugée limitée par rapport à la demande.« Ne laisser aucun pauvre et vulnérable au bord de la route », rappelle souvent la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa. Cela dit, offrir à toutes les couches sociales démunies des services sociaux au sens large du terme. Il s’avère que l’offre des prestations sociales est limitée. Cette offre peut exister sans être connue ; elle peut être connue mais difficilement accessible…

Il se pose donc des problèmes d’inclusivité, d’insuffisance de la mise en œuvre de la couverture des risques sociaux, le bas niveau d’interconnexion et d’intersectorialité. Selon les consultants qui travaillent avec le gouvernement, les deux derniers éléments sont déterminants pour une intervention efficace sur les problématiques de lutte contre l’exclusion sociale et pour la définition d’un socle de protection sociale capable de promouvoir un ensemble de droits sociaux, d'infrastructures et de services essentiels auxquels tous les citoyens devraient avoir accès.

A travers le projet Lisungi, des pauvres et vulnérables bénéficient de la protection sociale non contributive qui les mettent à l’abri des catastrophes. Des gratuités en matière de santé : la gratuité des médicaments pour le paludisme, le VIH/sida, la tuberculose, la fièvre hémorragique Ebola, les vaccinations, intègrent la protection sociale non contributive dans le domaine sanitaire. L’éducation, la sécurité sociale en matière d’allocation familiale notamment, l’aide d’urgence par les cautions locatives pour les sinistrés, l’aide à l’emploi par la subvention des projets générateurs de revenus en font partie.

Seulement, il y a des gratuités officiellement déclarées qui ont du mal à s’appliquer dans la réalité. Egalement, il y a des secteurs qui méritent d’être pris en compte pour élargir la couverture des risques sociaux. Le caractère transversal des prestations sociales, selon les départements ministériels, est tel qu’une harmonisation paraît nécessaire pour éviter les chevauchements qui entraînent des retards administratifs dans la gestion de certains dossiers, des conflits d’intérêt…

L’initiative visant à élargir le paquet de services de protection sociale non contributive va accroître l’accès aux services publics et l’investissement dans le capital humain, en particulier dans la santé et l’éducation dans le but d’augmenter la productivité, permettre à la population vulnérable et pauvre d’exercer une activité rémunérée en contribuant au développement socio-économique du pays.

Rominique Makaya
Légendes et crédits photo : 
Les vulnérables bénéficiaires la protection sociale non-contributive
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