L’ambassadeur de l’Inde en République du Congo, Ghotu Ram Meena, a annoncé le 26 juillet à Brazzaville l'octroi des bourses par son pays en faveur des étudiants congolais, à l'issue d'un échange avec le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé.
Les deux personnalités ont discuté des perspectives de coopération, notamment de la signature d’un accord de formation des bacheliers congolais en Inde dans les domaines des technologies de l’information et de la communication, de la pharmacie, de la médecine et des métiers de l’artisanat.
Ils ont également échangé sur l’octroi des bourses d’études en Inde et sur la capacité du Congo à recevoir des investisseurs indiens.
Selon le diplomate indien, les bourses de formation sont de courte durée dans le domaine de la gestion, de la comptabilité, de l’administration, des banques. Toutefois, il y a aussi des bourses d’études supérieures du premier et troisième cycle dans tous les domaines.
« Ma visite de courtoisie auprès du ministre a permis d’échanger sur les possibilités d’intensifier et de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement », a-t-il indiqué ajoutant que « le ministre a proposé un accord avec le gouvernement de l’Inde dans le domaine de l’éducation ».
Par ailleurs, le ministre Manguessa Ebomé a reçu d'autres personnalités. C'est le cas du chargé d’Affaires du royaume du Maroc au Congo, Ahmmed Agari. L’entretien a porté sur la mise en œuvre de l’accord-cadre tripartite et le départ imminent de vingt étudiants congolais boursiers pour la rentrée académique 2022-2023.
Avec le directeur de l’Agence française de développement (AFD) au Congo, Maurizio Cascioli, il a été question d'un projet financé par l’AFD, piloté par le ministère de l'Enseignement technique et professionnel. Ce projet vise à mettre en place des centres de formation d’apprentissage.
Selon lui, il existe six centres suivis dans le cadre du projet qui forment des jeunes par année, notamment dans le domaine de l’agriculture, de l’automobile et du bâtiment.
« Nous avons fait le point sur l’état d’avancement de ces projets et échangé sur la prochaine étape à franchir. Le constat fait a été que les efforts importants ont été entrepris par l’Etat congolais, justement pour mettre à la disposition de ces structures un budget de fonctionnement qui leur permettra d’offrir une formation de qualité », a-t-il déclaré.
Maurizio Cascioli a assuré l’AFD de la possibilité de débloquer une tranche conditionnelle de financement qui était prévue pour financer un nouveau centre de formation à Boko dans le département du Pool. Ce nouveau centre permettra de lancer les études techniques.