Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, et celui de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, ont rassuré les organisations syndicales des deux sous-secteurs de l’éducation au sujet du quota de recrutement 2022 des enseignants, lors d’un échange, le 24 octobre à Brazzaville.
La définition des quotas 2022, l’épineuse question des enseignants prestataires âgés de 45 ans ainsi que le déploiement de ceux qui viennent d’être recrutés ont été au menu de l’échange entre les deux ministres des Enseignements et les organisations syndicales. « Le ministère de l’Enseignement technique et professionnel aura à recruter 298 enseignants en 2022 tandis que celui de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation va recruter 1275 », ont fait savoir les deux membres du gouvernement.
A propos des enseignants prestataires âgés de 45 ans, le ministre Ghislain Thierry Maguessa Ebomé est revenu sur ce que l’ensemble des parties avait déjà décidé lors d’une récente réunion. « La question sera traitée à l’issue d’une concertation interministérielle », a-t-il rappelé, précisant que le nouveau statut de la Fonction publique ouvre des brèches pour la résolution de la situation des prestataires de cet âge.
Par ailleurs, le ministre Jean Luc Mouthou, évoquant la question des nouvelles recrues, a souligné que les non-enseignants qui sont dans le lot seront formés pour rejoindre les salles de classe. « Les nouvelles recrues qui ont des diplômes requis seront formés pour combler le déficit en personnel enseignant dont souffre le système éducatif », a fait savoir le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation.
Les organisations syndicales ont salué la volonté du gouvernement de recruter pour combler le déficit en personnel enseignant. Elles ont également insisté sur le strict respect du protocole d’accord signé le 27 septembre 2018 dans le même objectif.