Le président du conseil d’administration de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH), Parfait Moukoko a indiqué le 26 octobre, que la condition de la situation des droits humains dans les prisons est le reflet de ce que l’Etat pense des droits de la personne.
Parfait Moukoko a fait cette déclaration à l’ouverture de l’atelier organisé sur thème « réflexion sur la situation carcérale en République du Congo », en collaboration avec les organisations de défense, Agir ensemble pour les droits humains et Protéger et agir contre la torture ensemble.
L’objectif est de contribuer à l’amélioration des conditions de détention au milieu carcéral ainsi que rappeler aux personnes à charge toutes les procédures et règles en vigueur dans le domaine des droits humains des personnes en détention.
L’atelier vise également à recueillir les contribuer des acteurs de la société civile en vue de mener un plaidoyer pour l’actualisation du code pénal congolais. Il regroupe du 26 au 28 octobre, plusieurs déléguées des administrations publiques et ceux de la société civile.
Les communications sont données par divers orateurs sur plusieurs thèmes différents : la protection des personnes détenues : les principes et standards internationaux, la réalité carcérale, l’état des lieux es prisons en République du Congo, la problématique de réinsertion sociale des détenues acquittés et la situation es autochtones dans le milieu carcéral.
Par ailleurs, le travail de groupe sera focalisé sur les recommandation pour le plaidoyer de la réforme de la loi pénale.
La directrice de Prison Insider, une plate-forme de production de connaissances et de diffusion sur les conditions de détention dans le monde, Florence Laufer a expliqué le rôle de sa plateforme.
Elle consiste à travailler sur la base des réalités fournies par les contributeurs dans les lieux de détention pour se rendre compte des conditions de détention des prisonniers. Le problème constaté a été celui de la surpopulation dans les prisons, de la qualification d’un prisonnier ainsi que du temps d’incarcération.
Interrogé sur leur apport dans l’univers carcéral dans le monde, Florence Laufer a indiqué « les associations locales de droits de défense vont pour inciter les pouvoir public aux reformes. Prison Insider travaille partout dans le monde pour connaitre comment fonctionne de l’Etat pour l’amélioration le respect aux prisonniers. Elle se limite qu’à donner l’information sur les conditions de droits humains des prisonniers ».