L’atelier de validation de la stratégie multisectorielle de développement et de la participation citoyenne des adolescents et jeunes en République du Congo, pour la période 2022-2026, s’est clôturé le 11 novembre à Brazzaville.
La population congolaise, essentiellement jeune, est un atout pour le développement socioéconomique du pays. Le gouvernement, ayant fait des droits des adolescents et des jeunes son cheval de bataille, élabore, selon le ministre de la Jeunesse, des programmes qui les préparent à devenir des citoyens modèles, respectueux des lois et règlements de la République, tout en participant à la prise de décision.
Cette initiative appuyée par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), a-t-il expliqué, avait pour but de permettre aux adolescents et aux jeunes de développer leur plein potentiel afin de bénéficier des services de base de qualité, adaptés à leur besoin et de garantir à tous des conditions favorables pour leur participation et leur engagement citoyen.
L’Unicef s’engage à travailler avec les acteurs du pays en faveur des adolescents et jeunes, y compris les plus défavorisés, à travers les politiques et des services répondant à leur besoin. La nouvelle stratégie, a reconnu son représentant adjoint, guidera le travail du gouvernement et de tous les partenaires et contribuera à la mise en œuvre de la politique nationale de la jeunesse du Congo et du Plan national de développement 2022- 2026.
« Je voudrais réitérer notre engagement et celui des agences du système des Nations unies à soutenir, au côté du gouvernement, la mise en œuvre de cette stratégie afin de protéger les droits à la santé, au bien-être, à l’éducation et à la pleine participation à la vie civique des adolescents, tout en leur permettant d’acquérir des capacités, des opportunités dont ils ont besoin pour faire une transition sûre et productive vers l’âge adulte », a indiqué Andrès Lopez.
Le document, a expliqué Hugues Ngouélondélé, ministre de la Jeunesse, met un accent particulier sur quatre domaines d’intervention, à savoir la santé et le bien-être des adolescents, l’éducation, l’apprentissage, l’acquisition des compétences et la transition vers le travail, la protection des adolescents et la création d’un environnement protecteur, la participation et l’engagement civique.
La stratégie repose sur une approche de développement positif où les adolescents et jeunes sont considérés comme des atouts et des partenaires. Le représentant de l’Unicef a saisi cette occasion pour inviter le gouvernement congolais à accélérer l’adoption du décret portant la création du Parlement des enfants.
Les adolescents et jeunes, a reconnu Cecilia Moukengué Miyona, leur représentante, ont des préoccupations et des besoins que seuls eux-mêmes pourront expliquer. Selon elle, les véritables problèmes auxquels ils sont confrontés se résument au manque de loisirs saints, le harcèlement sexuel, l’insécurité surtout à l’école, le chômage, les abus de tout genre et les violences en ligne.