Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a interpellé le 6 janvier, au cours de la cérémonie d’échange de vœux de Nouvel An avec les corps constitués nationaux et les forces vives de la nation, l’école qui doit prendre le relai de la cellule familiale dans le cadre de la lutte contre la délinquance juvénile.
« La question de la criminalité en milieu juvénile, susceptible de porter atteinte à la paix sociale, est un problème préoccupant. L’on compte, parmi les jeunes auteurs de crimes en bandes organisées, des enfants mineurs âgés de moins de 12 ans. Ces dérives prennent corps et se développent sous le regard impuissant des parents démissionnaires face à leur responsabilité », a déploré le chef de l’Etat, précisant que le gouvernement assumera pleinement sa part de responsabilité.
Lieu d’éducation et de formation des jeunes générations appelées à prendre en main l’avenir du pays, l’école doit, a souligné Denis Sassou N’Guesso, prendre le relai de la cellule familiale. « Dans cette optique, je demande au gouvernement d’accélérer l’ouverture des centres de rééducation et d’insertion des jeunes, sis à Aubeville et à Bokania, respectivement dans les départements de la Bouenza et de la Cuvette », a exhorté le chef de l’Etat.