Selon cette décision du ministre en charge de l’Enseignement supérieur et universitaire, Muhindo Nzangi, pour l’année académique 2022-2023, les quotas de recrutement en Faculté de médecine bio-médicale pour toute la République sont de 10 700 étudiants.
Dans une note circulaire signée le 20 janvier 2023, le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), Muhindo Nzangi, a dévoilé la liste des universités autorisées à organiser la faculté de médecine sur toute l’étendue du territoire national. Il s’agit, au total, pour l’année académique 2022-2023, vingt-huit établissements.
Aussi, le patron de l’ESU a fixé les conditions de recrutement et le nombre limite pour chaque université sélectionnée. Pour toute la République, par ailleurs, les quotas de recrutement en Faculté de médecine bio-médicale sont de 10 700 étudiants.
Selon ce tableau, l’Université de Kinshasa est autorisée à recruter neuf cents étudiants alors que alors que l’Université de Lubumbashi et l’Université de Kisangani doivent en recruter huit cents, chacune. L’Université Kongo, elle, est permise de recruter six cents, alors que les quotas pour l’Université de Goma, l’Université catholique de Graben, l’Université catholique de Bukavu, l’Université officielle de Bukavu et l’Université officielle de Mbuji-Mayi sont de cinq cents étudiants. Pour l’Université évangélique en Afrique, l’Université de Kindu, l’Université de Tshumbe, l’Université de Kikwit, l’Université Président Joseph Kasa-Vubu, l’Université Simon Kimbangu, l’Université de l’Uélé, l’Université Nouveaux horizons de Lubumbashi, l’Université protestante du Congo, l’Université de Mbandaka, l’Université libre des pays des grands lacs, l’Université catholique La sapientia/Goma, l’Université de Mbuji-Mayi, l’Université de Bandundu, l’Université de Kolwezi, l’Université Notre dame du Kasayi, l’Université catholique au Congo, les quotas sont de trois cents étudiants pour chaque institution.
Il est rappelé que plusieurs facultés de médecine à travers le pays ont été fermées sur décision du ministre de l'ESU. Celui-ci leur a reproché de ne pas remplir les conditions dont les installations et les enseignants permettant d'organiser cette filière. Certaines institutions, qui se sont conformées à la loi, ont vu leurs facultés de médecine réouvertes. D'autres, par contre, restent fermées jusqu'à nouvel ordre.