La situation constatée en une semaine à Fizi serait due au manque d’eau potable.
Pour le médecin chef de zone de santé de Fizi, docteur Delphin Asende Ehebelo, la recrudescence du cholera dans cette partie du Sud-Kivu est due à la consommation d’eau du lac sans l’observance des mesures d’hygiène appropriées.
Ce praticien a noté, le 1er juin devant la presse à Bukavu, environ cinquante-deux cas de cholera enregistrés en une semaine dans la localité de Baraka. Par ailleurs, aucun mort n’a jusque-là été enregistré.
Pour le Dr Delphin Asende, en effet, les raisons de la recrudescence de cette épidémie à Baraka sont notamment l’insalubrité et l’absence d’eau potable dans plusieurs quartiers. « Il y a soixante dix-sept bornes fontaines qui ont été construites pour une population estimée à quatre-vingt mille personnes. Certains habitants vont puiser de l’eau au lac, qui constitue un grand foyer des maladies », a-t-il expliqué.
Il est rappelé que le Centre de traitement du choléra de Baraka avait enregistré, en mai, cinquante cas. À en croire radiookapi.net, les quartiers les plus touchés par la maladie étaient, entre autres, Mwemezi, Aebaz et Macampagne où les robinets d’eau n’étaient pas installés.