La drépanocytose ou autrement dit anémie SS constitue un problème de santé publique surtout en Afrique centrale dont la RDC.
Par manque d’information de la population et d’une bonne prise en charge de cas, cette maladie touche les toutes les tranches de la population : nouveaux nés ; adolescents, les femmes enceintes, les hommes. A en croire, le ministre de la Santé publique, le Dr Félix Kabange Numbi lors du 5ème symposium international sur la drépanocytose en Afrique centrale organisé par le réseau d’Etude de la drépanocytose en Afrique centrale (REDAC) au salon rouge du ministère des affaires étrangères, en RDC « notre pays, on estime chaque année à 50 000 nouveaux nés drépanocytaires homozygotes et les décès sont dus aux complications enregistrés essentiellement chez les enfants de moins de 5 ans, les adolescents et les femmes enceintes ».
Pour réduire la morbidité et la mortalité dues à cette maladie, le ministre de la Santé publique pense qu’il faut mettre en place des stratégies et interventions qui se focalisent sur la prise en charge appropriée des malades.
Ce souhait du ministre de la Santé publique a été pris en compte lors de cette cogitation sur la drépanocytose parce qu’à l’issue de cette réflexion, les participants ont inventorié les interventions prioritaires pour permettre aux Etats membres d’élaborer et de mettre en œuvre des politiques et des programmes de prévention et de lutte contre la drépanocytose, à tous les niveaux ; ils ont également mis en place des mécanismes pour le suivi, l’évaluation et la recherche sur la drépanocytose et ont pris en compte les conclusions dans les politiques et les programmes.
Les participants se sont aussi offerts une plate-forme pour le plaidoyer en faveur de l’allocation de ressources accrues pour la prévention et la lutte contre la drépanocytose, grâce à la collaboration et à des actions multisectorielles.
Rappelons que ce symposium a connu la participation de près de 200 scientifiques venus d’Afrique centrale, occidentale et australe. On noté aussi la présence des experts venus de l’Europe, Canada et des Etats-Unis. Tous ces experts ont, durant cette rencontre, échangé sur les expériences et des avancées scientifiques sur cette maladie qui continue, jusqu’aujourd’hui à faire des victimes par manque d’information et des moyens de prise en charge.