Les responsables des organes chargés de l’action de l’état en mer et dans les eaux continentales en Afrique de l’ouest et du centre ont porté le 28 juillet à Pointe-Noire, sur les fonts baptismaux, un réseau africain en vue de renforcer les mécanismes institutionnels et fonctionnels de leur gouvernance.
Pendant la tenue du colloque scientifique et internationale Martin parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, il a apparu que tous les organes chargés de l’état en mer et dans les eaux continentales font face à des défis de la même nature dans le golfe de guinée.
Face à cette situation, les responsables chargés de l’action de l’état en mer et dans les eaux continentales en Afrique de l’ouest et du centre se sont engagés d’œuvrer à la création d’un réseau africain des responsables chargés de l’action de l’état en mer et dans les eaux continentales en Afrique de l’ouest et du centre, en vue de renforcer les mécanismes institutionnels et fonctionnels de leur gouvernance.
Ces maritimistes ont élaboré une stratégie commune qui semble être une occasion de développer une dimension de sécurité et de sureté dans la politique maritime dans la zone de l’Afrique de l’ouest et du centre.
Les documents ont été paraphés par Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck et Abdoulaye Fofana, respectivement secrétaire permanant du comité interministériel de l’action de l’état en mer et dans les eaux continentales du Congo et de la Côte d’ivoire.
L’objectif de ce réseau est de renforcer et promouvoir une gouvernance régionale et sous régionale de l’action de l’état en mer et dans les eaux continentales, coordonner, harmoniser et favoriser un développement durable intégré et inclusif.
Aussi, de rassembler tous les organes chargés de l’action de l’état en mer et dans les eaux continentales au sein d’une plateforme pour échanger sur les problématiques de cette institution ainsi que celle de la sécurité maritime dans le golfe de guinée.
Le réseau sera également chargé à promouvoir et renforcer la coopération et les échanges d’expérience sur la gouvernance de l’action de l’état en mer, à renforcer la capacité des leaderships et des responsables des organes chargés de l’action de l’état en mer.
Cette nouvelle approche va surtout permettre à faciliter l’harmonisation du cadre juridique et institutionnel, de poursuivre l’émergence et consensus entre les responsables chargés de l’action de l’état en mer et dans les eaux continentales et les partenaires au développement sur les approches autours de la question des conflits majeurs en mer et dans les eaux continentales. Et enfin, promouvoir et renforcer les mécanismes de financement de l’action de l’état en mer et dans les eaux continentales.
Dans son intervention, le secrétaire permanent du comité interministériel de l’action de l’état en mer et dans les eaux continentales de la Côte d’Ivoire, a encensé cette initiative dite déclaration de Pointe-Noire sur la volonté de création d’un réseau de responsable des organes chargés de l’action de l’état en mer et dans les eaux continentales. « En matière maritime, la réflexion stratégique est très importante et le colloque a permis de placer la réflexion au niveau du secteur maritime et de l’action de l’état en mer et dans les eaux continentales à un niveau très élevé, notamment avec la signature de cet accord », a dit Abdoulaye Fofana.
Notons que par tradition, la mer reste un milieu où les activités sont insuffisamment régulées et relativement mal connues. On observe cependant une tendance à un contrôle croissant des Etats côtiers sur les activités susceptibles d’avoir des incidences dans les approches maritimes. La mise en place d’un tel réseau est de grande importance dans la zone du golfe de guinée.