Au terme de plusieurs mois d'incompréhension, les agents de la Direction générale des institutions financières nationales (DGIFN) se sont accordés, le 3 août, à Brazzaville, avec l'équipe dirigeante sur la reprise effective du travail, mettant ainsi fin à la confusion qui gangrenait cette structure.
Suspendues depuis le 6 juin dernier, les discussions entre le directeur général des institutions financières nationales, Jean Pierre Nonault, et les syndicalistes ont repris le 3 août. Les parties prenantes sont tombées d'accord après échange et intenses négociations. Dès ce 4 août, les grévistes ont repris le travail. Les deux parties ont privilégié, en effet, l’intérêt général de cette structure importante.
Au sujet des prestataires, par exemple, il ressort que la gestion de la DGIFN relève de l'administration. « Les deux parties ont adopté la mise en place d'une mutuelle à la DGIFN, de laquelle incombera la responsabilité d'acquérir des moyens de transport pour le personnel. Il sera également question de l'opérationnalisation des lignes budgétaires destinées à la formation des agents », peut-on lire dans le communiqué final.
Les deux parties ont ensuite convenu de soumettre l'amélioration des conditions de travail par la présence au lieu de travail, la stricte rigueur et l'efficacité au travail.
La section syndicale Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC) a ainsi invité l'ensemble des travailleurs à la cohésion, la solidarité et à l'unité pour « les batailles futures ». Elle a également remercié la direction générale qui a facilité les conditions pour la réussite des négociations.
La séance de travail s'est déroulée en présence des membres de la CSTC. Elle a permis aux participants de discuter sur les points bloquants et dissiper le flou. « Il n'y a jamais eu de hache de guerre, il y avait juste un malentendu qui a été réglé en famille. Nous avons eu des échanges et nous avons trouvé la solution afin d'aller de l'avant », a indiqué Jean Pierre Nonault.
Notons qu'après lecture des relevés de conclusions, toutes les parties ont signé le document. Si la direction générale a été représentée par Jean Pierre Nonault, la section CSTC DGIFN a été représentée par Christian Makaya. Ce dernier a déclaré que tout le monde est satisfait à l'issue des négociations. La CSTC était représenté par son président Elault Bellot Bellard. La fédération nationale des travailleurs des régies financières était également de la partie grâce Justin Oyenga.