L'Afrique du Sud, avec un Ronwen Williams fantastique dans le but, s'est qualifiée pour les demi-finales de la CAN contre le Nigeria en éliminant le Cap-Vert 2 tirs au but à 1 (0-0 a.p.), lors du dernier quart de finale, samedi soir à Yamoussoukro.
Le héros du match a été le gardien des Bafana Bafana, Ronwen Williams, qui a arrêté quatre tirs au but et met fin à la belle épopée des séduisants Requins bleus du Cap Vert.
Les insulaires ont d’ailleurs dominé la première mi-temps, mais ont manqué de mordant et de réalisme à l’approche du but gardé par Ronwen Williams.
La première véritable occasion de but n'est survenue qu'à la 56e minute lorsque l'avant-centre cap-verdien Garry Rodrigues, lancé à la limite du hors-jeu par le latéral gauche Joao Paulo, s'est retrouvé seul devant le but adverse. Mais la frappe enroulée mal ajustée de l'avant-centre des Requins bleus a trouvé le gardien sud-africain.
Puis à la 78e minute, sur une nouvelle offensive cap-verdienne, Jovane, l'attaquant de l'Olympiakos, a expédié une reprise de peu au-dessus, à la réception d'un centre de la droite de Kenny Rocha Santos.
Et dans le temps additionnel du temps réglementaire, Williams a sauvé les siens en détournant sur la transversale un tir de Gilson "Benchimol" Tavares qui s'était présenté seul devant lui (90e+2).
Dès le début de la prolongation, les Bafana Bafana du sélectionneur belge Hugo Broos ont à leur tour manqué d'un rien d'ouvrir la marque lorsque Mihlali Mayambela a buté sur le gardien Vozinha, auteur d'un sauvetage en catastrophe (92e).
La séance des tirs au but a finalement souri aux Bafana Bafana, avec un prodigieux Williams dans le but, qui a détourné quatre des cinq tentatives cap-verdiennes.
Contre les Nigérians, les Sud-Africains devront faire beaucoup mieux pour tenter d'accéder à une nouvelle finale de la CAN après celle remportée en 1996 et celle perdue en 1998.
Une demi-finale anglophone qui se disputera à Bouaké à 18h, avant l’opposition francophone Côte d’Ivoire-RDC, à 21h, sur la pelouse du stade Alassane Ouattara d’Epimbé. On a hâte d’y être.










