Instaurée par l’organisation maritime internationale(OMI), le 25 juin a été choisi pour être la Journée internationale du marin. À Pointe-Noire, c’est sous la présidence du ministère en charge de la marine marchande, que la direction générale du port et de celle de la marine marchande ont célébré cette journée placée sous le thème «les gens de mer m’ont apporté… »
Les gens de mer constituent une catégorie socioprofessionnelle dont les activités se déroulent en pleine mer et de ce fait, ce sont des personnes qui, chaque jour, font face à des difficultés et des dangers pour que l’économie mondiale reste prospère. Travaillant généralement à bord des navires de commerce ou de pêche mais aussi sur des plates-formes au large, de longues journées par tous les temps et vivant dans un espace réduit, elles sont mises à rude épreuve avec peu de chance d’avoir des échanges sociaux ou de se détendre.
Le travail des gens de mer est pénible tout comme leur degré de responsabilité est élevé. L’éloignement de la famille et des êtres chers pendant des mois d’affilé est la toile de fond constante de leur vie, car nombreux d’entre eux exercent dans des zones où sévissent les menaces des pires actes illicites y compris de piraterie et même des risques de naufrage.
Il n’ya pas de transport maritime sans les gens de mer
En République du Congo, chaque matin, ou, pour mieux dire, chaque jour, aux premières heures, des mouvements incessants de va-et-vient sont perceptibles dans le Port Autonome de Pointe-Noire : certains partent pour la mer, un lieu où ils exercent leurs activités pendant que d’autres en reviennent pour approvisionner les marchés locaux en produits de pêche. Un rythme de la vie devenue banal en apparence et difficile pour les profanes d’imaginer les exigences de rigueur et de professionnalisme qui y sont liées.
Il faut dire que la journée du 25 juin est une journée à laquelle le gouvernement s’associe pleinement dans l’objectif de permettre aux gens de mer d’évoluer dans un environnement social adapté et de bénéficier d’une réglementation nationale et internationale protectrice de leur sécurité, de leur sûreté et de leurs droits les plus fondamentaux.
Cette journée coïncide si heureusement avec le 25 juin 2013 où, à Yaoundé les 25 Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, de la CEEAC et de la CGG avaient pris toutes les dispositions pour lutter contre la piraterie maritime. Pour marquer cette détermination, le gouvernement congolais a ratifié en avril dernier, la Convention internationale de 2006 sur le travail maritime adoptée sous les auspices de l’Organisation Internationale du Travail (OIT).
À travers la mise en œuvre de cette Convention, appelée par ailleurs le quatrième pilier de la règlementation maritime, le Congo, à l’instar de plusieurs autres, entend protéger les intérêts des gens de mer et en même temps assurer la promotion de leurs métiers.
Rappelons qu’en célébrant cette journée, les autorités congolaises marquent leurs préoccupations à la protection des gens de mer. Ainsi après avoir célébré respectivement le 8 juin la Journée Mondiale des Océans et le 21 juin celle de l’Hydrographie, il est temps pour les autorités congolaises ensemble avec les gens de mer de réfléchir au rôle essentiel que jouent les océans pour nos planètes d’une part, et d’autre part, comprendre le contexte particulier de gestion, d’exploration et d’exploitation de la mer au Congo.