Initialement prévu en fin décembre de cette année, le 6e congrès ordinaire du Parti congolais du travail (PCT), aura finalement lieu en 2025. Les organisateurs évoquent des « raisons stratégiques ».
La 13e réunion du bureau politique du PCT dont les travaux ont été ouverts le 26 décembre à Brazzaville par son secrétaire général, Pierre Moussa, examinera, entre autres, la question de l’organisation du 6e congrès ordinaire dont la période et les dates seront arrêtées par le comité central qui se tiendra d’ici la fin de l’année. « La réunion que nous tenons ce jour qui clos 2024 s’ouvre aussi sur 2025, année des plus grands enjeux pour parti et notre pays. Je veux parler à la fois du congrès de notre outil de combat politique, le PCT et les consultations électorales de 2026. Face à ces défis de taille qui pointent à l’horizon, nous sommes appelés à continuer à ne ménager aucun effort pour contrecarrer les manœuvres néfastes des détracteurs et vendeurs d’illusions », a tracé Pierre Moussa à l’ouverture des travaux, précisant la nécessité de rassurer les populations en incitant le gouvernement à déployer davantage d’actions tendant à satisfaire au mieux leurs attentes.
Les décisions arrêtées au cours de la 13e réunion du bureau politique du PCT qui s’achève ce 27 décembre seront transmises aux membres du comité central qui se réuniront les 29 et 30 décembre. « C’est le comité central qui va décider des dates sinon de la période de la tenue du congrès du PCT. Ce qui est certain et même sûr c’est que le congrès qui était prévu pour se tenir en cette fin d’année 2025 a été repoussé pour des besoins ou des questions stratégiques. Nous rendons compte au bureau politique et dans quelques jours au comité central qui en décidera », a expliqué, de son côté, le porte-parole du PCT, Parfait Iloki.
En effet, dans son discours d’ouverture, Pierre Moussa, a rappelé que la situation sociale, économique et financière au niveau national restait assez préoccupante bien que les efforts du gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre des réformes avec l’appui du fonds monétaire international laisse espérer un redressement. Selon lui, le PCT doit s’employer à demeurer le plus fort et le plus puissant en même temps le plus productif en tant que laboratoire d’idées.
« Dans cette optique, PCT est appelé à développer ses capacités en tant que force de proposition susceptible de consolider la confiance de ses militants et de l’ensemble de nos concitoyens. C’est le chemin à parcourir pour arracher comme en 2021 une brillante victoire de notre candidat à la présidentielle de 2026, une échéance de première importance pour laquelle il est impérieux de bâtir une stratégie efficiente répondant sur l’unité, la discipline et la cohésion du parti ainsi que de toutes les forces de la majorité présidentielle », a-t-il exhorté.