Mali : le président malien Assimi Goïta en visite officielle en Russie en juin prochain
Le président de la Transition du Mali effectuera une visite officielle en Russie en juin prochain, a annoncé le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, lors d'une rencontre des chefs de la diplomatie des pays de l'Alliance des États du Sahel (AES) avec leur homologue russe, Sergueï Lavrov.
"Nous attendons la visite du président de la Transition Assimi Goïta en juin", a déclaré Abdoulaye Diop. "La Russie a été à un certain moment le seul partenaire à aider le Mali", a rappelé le ministre malien.
Abdoulaye Diop a souligné que, sur le plan économique et sécuritaire, "la coopération se déroule bien sûr le terrain'' et que ''les échanges des délégations ont été assez intenses".
Il a aussi remercié Sergueï Lavrov, au nom de ses confrères de l'AES, pour l'accueil chaleureux dont ils font l'objet depuis leur arrivée en Russie.
Les ministres des Affaires étrangères du Mali, du Niger et du Burkina Faso effectuent une visite de travail à Moscou, à l'invitation de leur homologue russe, Sergueï Lavrov. Cette "première session des consultations entre l'Alliance des États du Sahel (AES) et la Russie" vise à renforcer les relations entre Moscou et ces trois nations ouest-africaines qui œuvrent pour leur souveraineté.
· Russie – Sahel : Lavrov évoque le développement de la coopération sécuritaire
La coopération entre la Russie et le Sahel dans le domaine de la défense affiche un développement actif, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à l'ouverture des pourparlers avec ses homologues du Mali, du Niger et du Burkina Faso, les pays membres de l'Alliance des États du Sahel (AES).
"La coopération dans le domaine de la défense se développe activement. Nos militaires coopèrent activement avec leurs collègues maliens. Nous assurons la formation d'effectifs pour les forces armées du Mali, ainsi que les métiers civils. Il s'agit d'une dimension humaine importante de notre travail", a-t-il souligné.
Selon lui, les pays ont également établi une coordination étroite en matière de politique étrangère, notamment dans le cadre du Groupe d'amis pour la défense de la Charte de l'ONU et sur d'autres plateformes multilatérales, notamment différents formats de partenariat entre la Russie et l'Afrique.
"Je suis certain que l'échange d'aujourd'hui permettra de promouvoir plus activement et efficacement toutes les ententes conclues entre nos dirigeants", a souligné Sergueï Lavrov.
· Commerce : l'Afrique du Sud préoccupée par les tarifs imposés par les États-Unis
L'Afrique du Sud est préoccupée par les droits de douane unilatéraux imposés par les États-Unis sur ses produits et insiste sur la nécessité d'entamer au plus vite des négociations pour parvenir à un nouvel accord commercial bilatéral, a indiqué l'administration présidentielle sud-africaine.
"Nous avons noté avec inquiétude l'imposition de nouveaux tarifs sur les exportations sud-africaines vers les États-Unis, précise son communiqué. Alors que l'Afrique du Sud reste engagée en faveur de relations commerciales mutuellement bénéfiques avec les États-Unis, l'imposition de tarifs unilatéraux et punitifs est préoccupante et constitue un obstacle au commerce et à la prospérité commune. Ces tarifs confirment l'urgence de négocier un nouvel accord commercial bilatéral et mutuellement avantageux avec les États-Unis, une étape importante pour garantir une certitude commerciale à long terme."
Le président américain Donald Trump a annoncé le 2 avril que son administration imposerait un taux minimum de droits de douane de 10% sur les produits importés. Pour certains pays, il a fixé des tarifs individuels. Par ailleurs, l'administration américaine introduira à partir du 3 avril des droits de douane de 25% sur toutes les automobiles importées.
Les nouveaux tarifs concernent des produits provenant de près de 60 pays. Pour l'Afrique du Sud, un tarif de 30% est appliqué sur les vins, 25% sur l'acier et les produits sidérurgiques, ainsi que 25% sur les automobiles et leurs pièces détachées.
Les États-Unis sont le deuxième partenaire commercial de l'Afrique du Sud après la Chine. Le platine, l'or et le manganèse sont les principales matières premières que l'Afrique du Sud exporte vers les États-Unis. Leur vente rapporte à Pretoria jusqu'à 7 milliards de dollars par an.
Les droits de douane américains sont un coup dur pour l'économie mondiale
Les droits de douane américains sont "un coup dur" pour l'économie mondiale, a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
"Nous restons ouverts à des négociations avec les États-Unis pour abolir les barrières commerciales. Mais nous sommes prêts à réagir. Nous travaillons déjà à un nouveau train de contre-mesures au cas d'échec des discussions", a-t-elle ajouté.
"Je regrette profondément la décision du président Trump. L'économie mondiale sera durement touchée par ces mesures, les conséquences seront désastreuses pour tous les pays", a-t-elle indiqué.
Pour rappel, Donald Trump a fait savoir le 2 avril que le gouvernement américain va imposer des droits de douane de 34% sur les importations chinoises et de 20% sur les importations européennes.
En outre, des mesures similaires toucheront le Cambodge (49%), l'Inde (26%), l'Indonésie (32%), le Japon (24%), la Malaisie (24%), la Corée du Sud (25%), la Thaïlande (36%), Taïwan (32%), la Suisse (31%), le Vietnam (46%) et d'autres pays.
Pékin de son côté a dénoncé les droits de douane de Donald Trump et promet de prendre des contre-mesures pour protéger ses intérêts et ses droits, est-il indiqué dans un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères.
"Nous prendrons des contre-mesures pour protéger nos droits et intérêts", précise le communiqué.
D’après la diplomatie chinoise, ces droits de douane portent atteinte aux droits et intérêts légitimes de tous les pays.
Le président américain Donald Trump a annoncé le 2 avril que son administration imposerait un taux minimum de droits de douane de 10% sur les produits importés. Pour certains pays, il a fixé des tarifs individuels, par exemple, le locataire de la Maison-Blanche va imposer des droits de douane de 34% sur les importations chinoises. Par ailleurs, l'administration américaine introduira à partir du 3 avril des droits de douane de 25% sur toutes les automobiles importées.
Tass