Les femmes handicapées exerçant dans différents secteurs d’activités ont reçu, le 9 avril à la mairie de Mfilou, septième arrondissement de Brazzaville, des kits d’activités génératrices de revenus pour renforcer leur commerce en vue de l'autonomie financière.
Le don a été remis selon le secteur d’activité de chacune des bénéficiares dont des congélateurs pour celles qui sont dans la transformation agro-alimentaire, vivres frais, des ballots de friperie, des cartons de produits laitiers, des bidon d’huile, des paniers des poissons fumés pour le petit commerce.
Les bénéficiaires ont été baptisées promotion « Maman Irène », marraine de la première cohorte, a expliqué l’Organisation non gouvernementale l’Observatoire handicap humanité (H20), collectif Liloba que dirige Emmanuel Bati, en présence de l’administrateur maire de Mfilou, Bibiane Itoua et le chargé de mission des sociétés civiles à l’Ambassade de France au Congo, Tristan Thomas.
La donation s’inscrivait dans le cadre du Projet « d’appui à l’intégration socio-économique des filles mères et femmes handicapées victime des violences multiformes dénommé « Kotongo 2 » en français « Construire », financé par l’ambassade de France au Congo.
L’objectif du projet est de rendre autonome des jeunes filles mères et femmes handicapées ainsi que vulgariser les textes et instruments juridiques des personnes vivant avec handicap.
Les bénéficiaires ont été identifiés selon le critères de vulnérabilité dans les arrondissements : Bacongo, Moungali, Mfilou, Madibou et Djiri à l’issue d’une enquête ménée par le Comité de suivi et d’évaluation.
L’administrateur maire de Mfilou, Bibiane Itoua a rappelé dans son allocution l’importance du projet avec l’amélioration des conditions de vie qui permettra à cette couche vulnérable de se prendra en charge. A cette même occasion, elle a incité les femmes au travail pour indépendance et à la lutte contre la vulnérabilité en se dotant des ressources nécessaires pour leur épanouissement.
Le chargé de mission des sociétés civiles à l’Ambassade de France au Congo, Tristan Thomas assuré que le soutien financier apporté aux associations est un accompagnement technique pour renforcer la société civile. Ce soutien permet de renforcer techniquement la capacité des ONG à réaliser et de pouvoir développer des projets pérennes en mettant un accent aux droit à l’accès à la santé des personnes vulnérables, à l’amélioration des conditions de vies à cette couche vivant avec handicap ainsi qu’à la population autochtone.
A la question d’inégalité d’assistance entre les femmes et garçons handicapés, le préseident du conseil d'administration de H20, Jean Blaise Bilombo a qualifié cette assistance d’une continuité de l’initiative du collectif Liloba, une branche qui milite pour la question du genre.
Il a promis que H20 s’intéressera également dans les jours à venir aux jeunes garçons handicapées. « Pour le moment nous avons remarqué que la tendance général est que les bailleurs mettent plus d’accent sur la question du genre », a-t-il indiqué.