Inclusion productive des jeunes : une enquête pour déterminer la vulnérabilité des ménages

Jeudi, Avril 17, 2025 - 16:55

Les enquêteurs sont déployés sur le terrain dans le cadre du Projet de protection sociale et d’inclusion productive des jeunes (PSIPJ) afin de déterminer le niveau de vulnérabilité des ménages abritant les personnes enrôlées. Après quoi viendra leur formation en entrepreneuriat, puis le financement de leurs projets.

L’enquête sociale sur les ménages des jeunes enrôlés dans le cadre du PSIPJ a débuté le 14 avril et prendra fin le 27 du même mois. « Ceux qui seront sélectionnés suivront une formation d’un mois en entrepreneuriat, pour l’auto-emploi. Puis, le projet mettra à leur disposition des subventions de production afin de lancer leurs activités », a expliqué Anicet Blaise Bantsimba Bitsindou, responsable suivi évaluation local Brazzaville Sud qui couvre Makélékélé, Bacongo, Mfilou et Madibou.

Pour sa part, le responsable suivi évaluation local Brazzaville Nord, Marcel Moukoko, a souligné que l’enquête qui se fait, facilitée par les outils numériques dont disposent les enquêteurs pour la collecte des données, consiste à déterminer la vulnérabilité des ménages dans lesquels vivent les jeunes qui se sont fait enrôler dans le cadre de ce projet. Brazzaville Nord, précisons-le, couvre Poto-Poto, Moungali, Ouenzé, Talangaï et Djiri.

Pour le moment, l’enquête sociale se déroule normalement, à en croire un des agents enquêteurs, Garcia Ipari, qui a souligné que la formation qu’ils ont suivie avant le déploiement les aide à faire avancer le travail sur le terrain de sorte à respecter les délais prévus par le projet en exécution à Brazzaville, à Pointe-Noire, à Dolisie et à Ouesso. 

Il convient de souligner que le PSIPJ, dans ses différentes composantes, vise à étendre cette protection à toutes les couches de la population. L’inclusion productive des vulnérables concerne ceux dont l’âge varie entre 18 et 35 ans. L’objectif étant de promouvoir, pour ces jeunes, l’auto-emploi et l’apprentissage des métiers dans les zones urbaines et périurbaines.

Un appel est donc lancé aux jeunes de participer à l’enquête sociale en cours. « Pour ceux qui sont en déplacement, notamment dans les localités où s’exécute le projet, il leur suffit de le signaler afin que les enquêteurs de la localité les prennent en charge puisqu’ils sont enregistrés dans une même base de données », a expliqué Anicet Blaise Bantsimba Bitsindou.

C’est donc à l’issue de cette enquête qu’on connaîtra les sélectionnés qui suivront une formation d’un mois avant de recevoir la subvention qui leur permettra de réaliser leurs projets dans le but de sortir de la vulnérabilité.

 

 

 

Rominique Makaya
Légendes et crédits photo : 
L'enquête sociale se déroule normalement / Adiac
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