Ces organisations disent attendre de l’Inspection générale des Finances (IGF), d’auditer les comptes de tous les entreprises et établissements publics pour s’assurer que ceux-ci aient été bien gérés pendant les neufs mois de la suspension de la patrouille financière.
La Coordination des organisations de la Société civile engagées dans la lutte contre la corruption dans les finances publiques (Cosoc-LCC) s’est réjouie de la restauration de la patrouille financière menée par l’Inspection générale des Finances (IGF). « Suspendu durant neuf mois, ce mode de contrôle auquel recourt l’IGF s’est avéré essentiel pour préserver et assurer la bonne gestion des fonds et des biens dans le contexte de la République démocratique du Congo », a indiqué cette structure dans un communiqué du 16 avril 2025.
La Cosoc-LCC a, par ailleurs, prévenu que pendant cette période de suspension de la patrouille financière, les responsables des entreprises et établissements publics ont géré sans garde-fou, que constituait ce contrôle. Ce qui l’amène d’exhorter l’IGF, dans la foulée de cette réinstauration, « d’auditer les comptes de tous entreprises et établissements publics pour s’assurer que, pendant les neuf mois au cours desquels la patrouille financière a été suspendue, les fonds et biens publics ont été gérés de manière orthodoxe ». A défaut, a indiqué cette structure, de transmettre les dossiers des mandataires fautifs aux parquets, pour des poursuites judiciaires.
Cette structure a, par ailleurs, rappelé son communiqué 001/FEB/2025 sur le nécessité impérative de préserver l’intégrité des fonds destinées aux Forces armées de la RDC et Wazalendo contre tout détournement ainsi que la mise en place des mécanismes de transparence et d’un comité de suivi paritaire Pouvoir public-Société civile. Ceci, pense-t-elle, pour garantir la traçabilité intégrale de ces fonds, de leur collecte et de leur utilisation finale.
Pour ce faire, elle dit attendre de la première ministre, d’appuyer l’IGF dans l’audit des établissements et entreprises publics ; et de veiller à ce que les fonds destinés à l’effort de guerre fassent l’objet d’une transparence absolue.
La Cosoc-LCC recommande aux entreprises publiques, de collaborer avec l’IGF pour la réalisation des audits des fonds et biens publics pour la période où la patrouille financière était suspendue.