Dans le cadre de la célébration, chaque 26 avril, de la journée mondiale de la propriété intellectuelle, le ministre en charge du développement industriel, Antoine Nicéphore Fylla de Saint-Eudes, a lu un message, le 2’ du même mois dans lequel, il a salué le travail incontestable des artistes et autres acteurs des œuvres de l’esprit.
La célébration de la 25e édition de la Journée mondiale de la propriété intellectuelle a permis au gouvernement congolais à travers le ministre Antoine Nicéphore Fylla de Saint-Eudes de valoriser l’innovation et l’esprit créatrice des artistes. Il a profité pour devoiler et rappélé les efforts du Congo dans la protection et la valorisation des œuvres artistiques.
« En matière de création, qu’il s’agisse de musique, de cinéma, de danse, de littérature ou encore d’art, les artistes font preuve d’innovation et repousse sans cesse les limites de l’art, de l’expression créatrice en offrant au monde des nouvelles perspectives et des nouvelles connaissances. C’est ainsi que le gouvernement de la République du Congo dont l’enjeu international du droit des créateurs d’esprit est de tirer profit de leurs œuvres, a mis en place un prix dénommé : prix du président de la République pour l’invention et l’innovation technologique », a-t-il expliqué.
Célébrée sur le thème : « la propriété intellectuelle et la musique », la 25e édition de la Journée mondiale de la propriété intellectuelle a mis l’accent sur la musique qui est un langage universelle permettant de transcender les frontières, les cultures et les générations.
Pour Antoine Nicéphore Fylla, le choix du 26 avril coïncide avec de l’entrée en vigueur de la convention instituant l’organisation mondiale de la propriété intellectuelle en 1970. Sa commémoration permet de rappeler le rôle que joue le droit de propriété intellectuelle pour encourager l’innovation, la créativité comme outils indispensable de la croissance économique et du progrès.
Considérée comme quatrième art, la musique est un mode d’expression qui consiste à organiser des sons à travers les rythmes, la mélodie et l’harmonie. Elle peut être vocale, instrumentale ou les deux à la fois et elle permet de transmettre des émotions, raconter des histoires, accompagner des rituels ou simples divertissements.
Selon Antoine Nicéphore Fylla, chaque morceau de musique est protégé par le droit d’auteur. Des droits de propriété intellectuelle constituent le cadre de protection des œuvres musicale, des enregistrements et des interprétations.
« Ces droits renforcent la musique en tant qu’activité économique offrant aux créateurs la possibilité de contrôler l’utilisation de leurs œuvres, de percevoir une rémunération et d’investir dans des futurs projets musicaux ou intellectuels » a détaillé Antoine Nicéphore Fylla.
Il a, par ailleurs, expliqué que grâce à la propriété intellectuelle, le monde actuel bénéficie d’un ensemble des nouveaux moyens pour améliorer la qualité des sons, du rythme et même des paroles aux moyens souvent moderne, fruit de la créativité et de l’innovation.
Notons que le Congo est signataire de la convention de Berne depuis le 8 septembre 1962, cette convention porte sur la protection des œuvres littéraires et artistiques et est considéré comme un instrument juridique international visant à la protection des œuvres et droits y afférant.