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La Tunisie et la Mauritanie signent une convention-cadre de coopération dans le domaine de la formation touristique

La Tunisie et la Mauritanie ont signé une convention-cadre de coopération dans le domaine de la formation touristique, a-t-on appris auprès du ministère tunisien du Tourisme.

D'après le bureau de communication du ministère, cet accord, signé mercredi à Tunis, s'inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération dans le domaine de la formation touristique entre les deux pays.

A cette occasion, le ministre tunisien du Tourisme, Sofiane Tekaya, a reçu la ministre du Commerce et du Tourisme de la République islamique de Mauritanie, Zeinab Ahmednah, dans le cadre de sa participation à la 8e session du Forum international sur le financement de l'investissement et du commerce en Afrique (FITA 2025), qui s'est tenu en Tunisie les 6 et 7 mai 2025. "La rencontre a été couronnée par la signature d'une convention-cadre de coopération dans le domaine de la formation touristique entre l'Agence tunisienne de formation aux métiers du tourisme et l'Ecole d'hôtellerie et de tourisme de la République islamique de Mauritanie", a noté le ministère dans un communiqué paru tard dans la soirée de mercredi.

L'accord a été signé du côté tunisien par Ahmed Al-Jamal, directeur général de l'Agence tunisienne de formation aux métiers du tourisme et du côté mauritanien par Mohamed Zin-Elabidin, directeur général de l'Ecole d'hôtellerie et de tourisme de Mauritanie.

Cet accord vise à soutenir l'échange d'expertise et d'expériences dans le domaine de la formation touristique ; développer des programmes communs d'éducation et de formation ; l'organisation d'ateliers et de stages pratiques pour les formateurs et les stagiaires ; améliorer la qualité de la formation aux métiers du tourisme pour répondre aux exigences du marché du travail et soutenir la coopération institutionnelle entre les organismes concernés et renforcer les partenariats durables dans le secteur du tourisme.

Tunisie : plus de 2000 participants au chevet du financement de l'Afrique

Tunis a abrité lundi et mardi la 8e édition de la conférence internationale Financing Investment & Trade in Africa (FITA) qui a regroupé plus de 2.000 participants ayant pour ambition d'accélérer la transformation économique, financière et commerciale du continent africain.

Parmi les thèmes phares de cette conférence, on a recensé les enjeux du développement africain, la transformation industrielle, la transition énergétique, la digitalisation, la modernisation des infrastructures, la logistique ou encore le tourisme.

Des débats ont aussi porté sur les échanges entre l'Afrique et la Tunisie dans le secteur de la santé, avec une concentration particulière sur le développement de l'industrie pharmaceutique.

Dans une déclaration à la radio publique RTCI, Nardos Bekele-Thomas, directrice générale de l'Agence de développement de l'Union africaine, a assuré que "le FITA 2025 est aligné sur la Vision 2063 de l'Union africaine (...) Il s'agit vraiment de l'investissement et du commerce, d'autant plus qu'il est important de voir la valeur ajoutée se conjuguer avec le développement de l'infrastructure du continent, l'emploi des jeunes et l'énergie".

Pour sa part, Sofiane Tekaya, le ministre tunisien du Tourisme, a estimé que "cet événement constitue une opportunité pour conforter et ancrer davantage les liens entre la Tunisie et l'Afrique".

D'après lui, c'est "une occasion de plus pour mieux identifier les insuffisances à améliorer, surtout concernant la connectivité aérienne entre la Tunisie et les pays africains. La Tunisie dispose d'une diversité d'atouts, notamment dans des secteurs comme le tourisme de santé".

Ouverture à Conakry d'un séminaire technique de l'AISS

Un séminaire technique de l'Association internationale de la Sécurité sociale (AISS) s'est ouvert, mardi à Conakry, sur le thème ''Le travail actuariel pour la bonne gouvernance et la gouvernance financière de la Sécurité sociale en Afrique de l'Ouest''.

Des délégués en provenance de 18 pays africains prennent part à cette rencontre de deux jours dont l'objectif est de promouvoir une gouvernance efficace et de bâtir des systèmes de sécurité sociale solides et durables.

En ouvrant les travaux, le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah, a invité les participants au séminaire à réfléchir à des modèles innovants pour renforcer la dynamique des protections sociales.

Il a en outre souligné les efforts déployés par le gouvernement guinéen pour relever le défi du renforcement des capacités, en vue d'instaurer une protection sociale adéquate et adaptée à toutes les formes de vulnérabilité.

Pour sa part, le ministre du Travail et de la Fonction publique, Faya François Bourouno, a indiqué que les gouvernements avaient un rôle déterminant à jouer dans le développement des institutions de protection, car leur ''leadership permet d'assurer la responsabilisation, notamment en ce qui concerne les droits des populations bénéficiaires''.

Le Nigeria lance une initiative de phytomédecine pour stimuler l'économie et la santé

Le gouvernement nigérian a lancé mercredi une initiative stratégique en matière de phytomédecine afin de diversifier l'économie tout en faisant progresser l'innovation et la prestation des soins dans le pays africain.

Iziaq Adekunle Salako, ministre d'Etat chargé de la Santé et de la Protection sociale, a déclaré à la presse à Abuja, la capitale du Nigeria, lors de l'inauguration d'un comité ministériel chargé de piloter la nouvelle initiative de chaîne de valeur de la phytomédecine, que cette initiative devrait permettre de libérer le potentiel économique et thérapeutique de la riche biodiversité du Nigeria par le biais de la phytothérapie ou de la médecine botanique.

"Cette initiative est à la fois une politique sanitaire et socio-économique. Elle soutient les objectifs plus larges du gouvernement visant à atteindre une couverture sanitaire universelle, à créer des emplois et à favoriser la diversification économique", a salué M. Salako, notant que le pays africain le plus peuplé est sur le point de transformer son vaste réservoir de plantes médicinales en une source dynamique de croissance économique et d'amélioration de la prestation des soins.

Alors que les communautés locales du Nigeria s'appuient depuis longtemps sur les plantes médicinales pour la guérison traditionnelle, il a souligné que ces ressources n'ont pas encore été pleinement exploitées au profit de l'économie et du système de santé dans son ensemble.

Selon le ministre, la nouvelle initiative vise à changer la donne en intégrant la médecine traditionnelle dans les structures formelles de l'économie et de la santé. En commercialisant son secteur de la phytomédecine, le Nigeria créera des emplois dans les domaines de la conservation des plantes, de la culture, de la récolte et de la production à l'échelle industrielle de produits médicinaux à base de plantes. Il a ajouté que cela permettrait au pays d'Afrique de l'Ouest de revendiquer sa part du marché mondial de la phytomédecine, qui est en pleine expansion.

LDB
Jeudi, Mai 8, 2025 - 18:00
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