Les taximen à la sortie de l’aéroport Antonio-Agostinho-Neto de Pointe-Noire font payer à leurs clients des prix de course qui varient de 2500 à 15 000 FCFA et cela sous l’œil impuissant des services de régulation de la circulation.
Des lamentations et des grincements des dents sont devenus le vécu quotidien des passagers débarquant à Pointe-Noire à cause de l'anarchie des prix de course de taxis au niveau de l’aéroport. Il y a une escroquerie et/ou un rançonnement qui ne dit pas son nom, orchestré par des véreux taximen. Des disputes violentes entre passagers et taximen sont constatées chaque jour. Ces taximen foulent au pied les prix de course fixés de commun accord par les pouvoirs publics et leurs syndicalistes. Chose curieuse, ils sont organisés en une pseudo-association qui n’est connue ni par les autorités de la ville ni par les services du ministère de l'Intérieur.
Et tout autre taximan qui n’est pas membre de cette association n’a pas le droit de prendre un client à la sortie de l’aéroport de Pointe-Noire. Un taximan n’appartenant pas à l’association qui oserait trouverait sur son passage des dérangements et empêchement ne lui permettant pas de sortir de ce cadran d’espace qui leur est réservé par on ne sait qui, car selon eux, ils déversent chaque jour la somme de 500FCFA qui sont les droits de garer à cet espace qui s’est transformé en leur périmètre inviolable. Ces sommes d’argent recueillis par le responsable de cette association doivent être remises au tierce afin soi-disant qu’ils soient protégés et couverts.
Il y a là, une vraie anarchie qui ne dit pas son nom. L’anarchie orchestrée par des taxis garés au niveau des aéroports à longueur des journées pour attendre des passagers en provenance d’autres villes, « ce comportement, même à l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville est connu de nombreux passagers. Alors pourquoi la police en charge de la régulation de la circulation routière laisse ces véreux taximen agir ainsi ? », se demande un taxi qui s’est vu interdit de prendre un client, puisqu’il n’est pas membre de l’association.
Pour tous ceux qui connaissent la distance qui sépare l’aéroport de Pointe-Noire à l’avenue Pemba à l’OCH, il est quand inconcevable qu’un taximan, soi-disant membre de la dite association fictive des taximen de l’aéroport puisse demander à son client la somme de 2500FCFA. Dans le même ordre d’idées, un autre taximan prenant un client qui va au centre-ville de Pointe-Noire vers l’hôtel Elaïs lui demande la somme de 5000FCFA. « On est où là ? », se demandait ce client qui a eu une vraie discussion avec ce taximan.
Nombreux sont des ponténégrins en provenance de Brazzaville ou d’autres villes du pays qui se posent ces trois questions notamment : « Pourquoi ces taximen agissent ainsi sans être inquiétés ? », « Pourquoi ces taximen continuent de fouler au pied des prix fixés par les pouvoirs publics en commun accord avec leurs syndicalistes ? » et enfin « Pourquoi les agents de la régulation n’arrêtent pas ces agissements connus de tous ? »