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Burundi: lancement officiel de la campagne électorale

Le président burundais, Evariste Ndayishimiye, a officiellement lancé la campagne électorale pour les scrutins parlementaires et communaux du 5 juin, en présence de tous les partis politiques en compétition au stade Ingoma de Gitega, la capitale politique du pays.

Les cérémonies ont débuté par un défilé impressionnant des candidats des différents partis politiques et des candidats indépendants, ouvert par les membres de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), événement inédit dans l'histoire du Burundi.

Dans son allocution, Evariste Ndayishimiye, a salué la maturité démocratique dont les Burundais ont fait preuve par leur unité en cette période électorale. Le chef de l'Etat a aussi appelé à une compétition respectant la loi et la diversité pour une bonne gouvernance du pays.

Evariste Ndayishimiye a exhorté les candidats députés et conseillers communaux à bien méditer sur la mission que le peuple leur aura confiée en votant en leur faveur et à méditer surtout sur la redevabilité. Toutefois, toute personne qui tentera de perturber le processus électoral sera en train de s'opposer à la vision d'un Burundi développé, a-t-il mis en garde. Et cette dernière sera sévèrement punie, a martelé le président. En cette période électorale, les médias publics ont également été appelés à garantir un accès équitable de tous les candidats afin qu'ils s'expriment et surtout fassent passer leurs projets de société.

Le président du parti au pouvoir, CNDD-FDD, Reverien Ndikuriyo, et le représentant des partis politiques de l'opposition en compétition et président du parti Congrès national pour la liberté, Nestor Girukwishaka, ont salué la façon dont les activités du lancement de la campagne électorale ont été organisées.

Nestor Girukwishaka a exprimé l'engagement des partis de l'opposition à participer activement à la campagne électorale dans un climat de paix et de sécurité. Il a demandé aux responsables administratifs de garantir un traitement équitable à tous les partis politiques, sans discrimination. La campagne électorale débutera officiellement le 13 mai et se poursuivra jusqu'au 2 juin 2025. La Namibie et l'Angola s'engagent à promouvoir leurs liens en matière d'énergie et d'infrastructures.

 

 Coopération Namibie-Angola:  les deux pays envisagent une collaboration dans le domaine énergétique

La Namibie et l'Angolaont convenu de travailler plus étroitement sur des projets en matière d'énergie et d'infrastructures pour soutenir la croissance économique et créer des emplois, a déclaré samedi la présidence namibienne.

Le consensus a été atteint, le 9 mai dernier, lors de la première visite officielle de la présidente namibienne, Netumbo Nandi-Ndaitwah, en Angola, après son accession à la présidence en mars dernier, a précisé la présidence dans un communiqué.

"La présidente Nandi-Ndaitwah et le président Joao Lourenço ont convenu que les domaines prioritaires de l'agriculture, de l'énergie, du tourisme, du pétrole et du gaz, de la logistique, des infrastructures, y compris la coopération dans le domaine de l'eau, sont cruciaux pour lutter contre le chômage dans les deux pays", a déclaré la présidence.

Les deux chefs d'Etat ont réaffirmé leur engagement pour le développement conjoint de la centrale hydroélectrique de Baynes, un projet énergétique transfrontalier sur le fleuve Kunene, a fait savoir la présidence, ajoutant qu'ils avaient également discuté de plans d'extension des lignes de transport d'électricité et des canaux hydrauliques vers le Nord de la Namibie, visant à améliorer l'accès aux services et à soutenir l'activité économique. Selon la présidence, les deux dirigeants ont convenu de renforcer la coopération entre leurs sociétés pétrolières nationales dans les domaines de la logistique, de la formation et de l'exploration.

"L'Angola a renforcé ses capacités dans le secteur pétrolier et gazier, en formant des Namibiens en Angola et a montré de manière manifeste sa disponibilité à aider le secteur pétrolier et gazier naissant de la Namibie", a noté la présidence. En outre, les deux parties ont souligné l'importance de développer une liaison ferroviaire pour stimuler le commerce et le transport de marchandises entre les deux pays.

 

Communauté d'Afrique de l'Est: les banques centrales projettent une croissance économique régionale de 5,8 % en 2025

Les dernières projections des banques centrales des Etats membres de la Communauté d'Afrique de l'Est (CAE) diffusées vendredi établissent une croissance économique régionale de 5,8 % en 2025.

Selon Kamau Thugge, gouverneur de la Banque centrale du Kenya et président du Comité des affaires monétaires de la CAE, ces perspectives de croissance seront soutenues par de fortes performances continues dans les secteurs de l'agriculture et des services. Il a fait ces remarques lors de la 28e réunion ordinaire du Comité des affaires monétaires de la CAE, à laquelle ont assisté les gouverneurs des Banques centrales du Burundi, du Kenya, de l'Ouganda, de la Tanzanie, de la Somalie, du Rwanda et du Soudan du Sud.

Selon les banques centrales de la CAE, malgré les perspectives de croissance positives, des risques de baisse demeurent, principalement en raison des tensions commerciales mondiales, des préoccupations géopolitiques et du changement climatique.

Les gouverneurs ont souligné que le taux d'inflation moyen de la région avait baissé, passant à 9 % en 2024 contre 11,2 % en 2023, ce qui reflète l'impact des mesures de politique monétaire, l'amélioration de l'approvisionnement alimentaire grâce à des conditions météorologiques favorables et l'assouplissement des prix mondiaux des produits de base. L'inflation devrait continuer à rester modérée dans la plupart des pays de la région en 2025.

Kamau Thugge a déclaré que les performances économiques dans la région de la CAE étaient restées relativement résilientes malgré les chocs mondiaux, largement soutenues par de solides performances du secteur agricole et la résilience des secteurs des services, des mines et du pétrole.

Guinée : ouverture d'un forum africain sur la gouvernance juridique des mines et énergies

Un forum africain consacré au droit minier et à la gouvernance juridique des mines et des ressources naturelles et argentiques s'est ouvert samedi à Conakry, capitale guinéenne.

Le forum, qui réunit des juristes, experts et spécialistes des questions minières venus d'une dizaine de pays africains ainsi que de diverses institutions sous-régionales, a pour objectif de favoriser une confrontation d'idées, le partage d'expériences, l'identification des insuffisances et la formulation de recommandations à l'intention des décideurs, des populations et des entreprises minières opérant en Afrique.

Ainsi, des experts de haut niveau en droit minier et en gestion des ressources naturelles vont animer des panels portant notamment sur la transparence dans l'exploitation minière en Afrique, le développement durable, le droit minier, les contrats miniers et la digitalisation du cadastre minier.

"La Guinée, avec ses immenses ressources minières et énergétiques, se propose comme un laboratoire de réflexion sur l'avenir des ressources naturelles en Afrique", a déclaré le secrétaire général du ministère des Mines et de la Géologie, Aboubacar Kourouma, à l'ouverture des travaux.

Tunisie: le pays se classe 4e en Afrique en matière de transformation numérique

 La Tunisie s'est classée à la quatrième place au niveau africain dans l'édition 2025 du Digital evolution index, un baromètre publié par l'Institute for business in the global context de la Fletcher school, et relayé samedi par la presse locale.

Ce classement témoigne des progrès réalisés par la Tunisie en matière de transformation numérique, et ce malgré les nombreux défis auxquels le pays reste confronté. En Afrique, la Tunisie est précédée par l'île Maurice, l'Afrique du Sud et le Botswana. Le classement évalue 125 pays selon quatre piliers, à savoir les conditions de la demande, l'environnement institutionnel, la capacité d'innovation et d'adaptation, ainsi que les conditions de l'offre.

Guinée : le taux d'emploi estimé à 52% (officiel)

Le taux d'emploi en Guinée est estimé à 52%, c'est-à-dire qu'une personne sur deux en âge de travailler exerce un emploi, a déclaré vendredi le directeur national de l'Observatoire national du travail, Alsény Niaré.

En revanche, le taux de chômage varie entre 4,5% et 5,8%, a souligné Alsény Niaré, à l'occasion d'une journée portes ouvertes sur le travail organisée à Conakry, la capitale guinéenne. Prenant part à l'évènement, le ministre du Travail et de la Fonction publique, Faya François Bourouno, a indiqué que l'ambition du gouvernement était de bâtir une Guinée où chaque travailleur, qu'il soit du secteur formel ou informel, public ou privé, puisse exercer son activité dans la dignité, la sécurité et avec la reconnaissance qu'il mérite. A ce propos, il a rappelé le programme Simadou, lancé en 2024 par le gouvernement et qui, entre autres objectifs, vise à créer en quinze ans plus de 50 000 emplois grâce à un investissement estimé à 20 milliards de dollars.

 

 

Arnaud Bienvenu Zodialo
Lundi, Mai 12, 2025 - 16:45
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