De son vrai nom, Edouard NGANGA, Edo GANGA n’acquit le 27 octobre 1933 à Léopoldville (Kinshasa), Congolais de Brazzaville, il fréquente à l’école primaire de Poto-Poto de 1942 à 1948. Son grand père Edouard NGANGA (célèbre instituteur immortalisé à travers un collège puis un lycée de Brazzaville qui porte son nom), souhaitait qu’il s’oriente vers une carrière technique et Edo GANGA s’inscrivit donc à l’école professionnelle de l’Afrique Equatoriale Française (AEF), actuel lycée technique du 1er mai.
De son vrai nom, Edouard NGANGA, Edo GANGA n’acquit le 27 octobre 1933 à Léopoldville (Kinshasa), Congolais de Brazzaville, il fréquente à l’école primaire de Poto-Poto de 1942 à 1948. Son grand père Edouard NGANGA (célèbre instituteur immortalisé à travers un collège puis un lycée de Brazzaville qui porte son nom), souhaitait qu’il s’oriente vers une carrière technique et Edo GANGA s’inscrivit donc à l’école professionnelle de l’Afrique Equatoriale Française (AEF), actuel lycée technique du 1er mai.
Après avoir obtenu son diplôme de Certificat d’Aptitude Professionnel (CAP) en menuiserie industrielle en 1953, il se fait embaucher dans la section bois des industries d’une société basée à Mpila. Mais attiré par la musique, il abandonne son métier de menuisier et fonde en 1954 sous impulsion de Joseph KABA l’orchestre Négro Jazz, orchestre qui constitue une véritable pépinière de la musique congolaise et que l’on peut considérer comme l’ancêtre des Bantous de la capitale vu le nombre de ses transfuges qui furent à l’origine du nouvel orchestre Brazzavillois le 15 Août 1959 en l’occurrence Nino Malapet, Edo GANGA, Jean Serges Essous, KOUKA Celestin, PANDI Saturnin. A noter que la sortie officielle du Négro Jazz eu lieu au célèbre bar dancing chez Faignond qui fut à titre de rappel un haut lieu du plaisir, de la danse et retrouvaille des mondanités Brazzavilloise de l’époque. En 1955, le séjour du Négro Jazz à Léopoldville fut marqué par l’enregistrement avec le groupe Atomic Jazz, de deux disques à savoir : ‘’Wapi Gigi’’, et ‘’Bana atomic’’ de Nino MALAPET, ‘’Vivi’’ d’Edo GANGA, ‘’Virgia mabé’’ de Joseph KABA. Peut après le Négro Jazz se disloqua à Léopoldville suite aux contrats signés par certains musiciens du groupe aux éditions Loninguisa. En 1956, après le départ de l’Ok Jazz de Jean Serges Essous, Rossignol, Pandi Saturnin et autres de la maison Esengo. Pour combler le vide laisser par les dissidents, Edo Ganga amène dans son sillage Kouka Celestin son compère du Négro Jazz dans l’Ok Jazz. Le titre ‘’Aimé wa bolingo’’ d’Edo Ganga fut une œuvre qui connue un immense succès dans la galaxie musicale du Pool Malébo.
Au début de l’année 1959, Edo Ganga fort de son succès quitta l’Ok Jazz et rentra à Brazzaville avec ses amis évoluant à Léopoldville dont Kouka célestin, Essous Jean Serges, Pandi Saturnin, Loubélo de la lune et créent l’orchestre Bantous chez Faignond le 15 Août 1959. Mais trois années après la création de l’orchestre Bantous, le 11 Août 1962, Edo Ganga en compagnie de Loubélo de la lune, repartent à Léopoldville prêter mains forte à Franco où l’ok Jazz fut en proie à une fronde généralisée de ses musiciens. Le retour d’Edo Ganga dans l’Ok Jazz fut marqué par la signature d’autres titres à succès comme ‘’Simanayo basilisi ngaï loposo’’, ‘’Semba mbua semba dibu’’ et bien d’autres.
La mesure d’expulsion forcée des étrangers notamment les congolais originaires de Brazzaville, décidée par le premier ministre Moïse TSHOMBE suite à la dégradation des relations diplomatiques résultant d’un climat délétère régnant entre les deux Congo au lendemain de la fin du régime du Président Fulbert YOULOU, le 13, 14, 15 Août 1963. A noter que les deux pays n’ont pas les mêmes convictions politiques, l’un prônant le Socialisme scientifique, l’autre le Capitalisme. Edo Ganga, Loubelo de la lune et d’autres compatriotes vivant à Léopoldville n’échappèrent pas à la règle.
De retour au bercail, Edo Ganga et Loubelo de la lune fondent l’orchestre Tembo. Edo Ganga bien qu’ayant pris part aux premières répétitions de l’orchestre quitta le groupe un peu plus tard à cause d’un conflit de leadership qui opposa les deux figures de proue de l’orchestre Témbo et par la suite rejoignit l’orchestre Bantous de la capitale au mois d’aout 1964.
A suivre…