C’est officiel : la prochaine Biennale de la danse en Afrique se tiendra pour la première fois au Sénégal, du 29 avril au 3 mai 2026, à Toubab Dialaw à Dakar. L’événement, porté au plan regional par l’École des Sables en partenariat avec Kaay Fecc et Zhu Culture, promet une édition vibrante au cœur de la création chorégraphique contemporaine du continent.
Initiée en 1997 par l’Institut français et portée depuis 2016 par un comité de pilotage indépendant, la Biennale de la danse en Afrique est une initiative itinérante et reste une plateforme essentielle pour la scène africaine. Elle attire professionnels, programmateurs et amoureux de la danse, tout en favorisant les échanges artistiques Sud-Sud et Nord-Sud. En 2026, elle réaffirme sa mission : mettre en lumière les talents chorégraphiques africains, qu’ils vivent sur le continent ou dans la diaspora.
L’édition à venir s’annonce résolument ancrée dans les enjeux de notre temps. Elle interrogera les rapports à l’environnement, la place et la voix des femmes dans l’art chorégraphique, et les questions liées à l’égalité des genres. Une attention particulière sera portée aux projets in situ, capables de dialoguer avec des espaces non théâtraux, qu’ils soient naturels ou urbains.
L’appel à candidatures est désormais ouvert. Les artistes et compagnies sont invités à soumettre leur projet via le formulaire en ligne disponible sur les réseaux sociaux. Les candidatures féminines ainsi que celles issues de la jeune génération sont fortement encouragées. L’évaluation portera sur la qualité artistique, l’originalité de la proposition et sa capacité d’innovation.
Comme pièces à fournir pour les candidatures : un dossier de présentation incluant une note d’intention et une présentation de la compagnie ; une vidéo intégrale de la création (ou du travail en cours) ; un extrait vidéo ou teaser (5 minutes maximum) ; quatre photos HD libres de droits avec crédits.
Postuler à la Biennale, c’est en parallèle rejoindre un espace unique de visibilité et d’échange, mais aussi inscrire son travail dans un circuit professionnel stratégique. Pour beaucoup d’artistes, c’est une opportunité de faire reconnaître leur démarche à l’échelle internationale, de rencontrer d’autres créateurs ou créatrices du continent, et de partager leurs voix sur des scènes ouvertes à la diversité des écritures chorégraphiques africaines. Plus qu’un événement, cette biennale est un souffle. À ne pas manquer. Les artistes ont jusqu’aux prochaines semaines pour candidater.