Sécurité alimentaire : un plan en étude pour anticiper sur des éventuelles crises

Jeudi, Mai 15, 2025 - 16:38

Le projet de Création des activités économiques inclusives et résilientes au changement climatique (proClimat) a proposé, le 8 mai, à Kinkala, chef-lieu du département du Pool, une approche sur les crises de sécurité alimentaire et nutritionnelle afin de renforcer la résilience des communautés au changement climatique.

S’exprimant au cours d’un atelier de consolidation du plan national de préparation de réponses aux crises de sécurité alimentaire, le responsable bureau satellite et paysager, sous-coordonnateur du projet proClimat, Alexis Loko, a souligné l’importance de cet atelier qui est une réponse aux besoins de développement économique et de protection du capital naturel.

Il a indiqué que cet atelier constitue une étape cruciale pour construire avec toutes les parties prenantes un plan stratégique et opérationnel répondant aux exigences du pays. Ainsi, pendant trois journées, cette rencontre a permis d’analyser les données, les dispositifs efficaces, de planifier les réponses aux différentes crises tout en définissant le mécanisme de suivi durable.

De son côté, le spécialiste en sécurité alimentaire au projet  proClimat, Crédo Ngouissani, a rappelé que ces différentes rencontres avec les spécialistes permettront de recueillir les impressions des uns et des autres, en vue de finaliser le plan de préparation des crises de sécurité alimentaire. 

Ce plan, a-t-il précisé, vise à doter le Congo des outils nécessaires pour se préparer techniquement et financièrement afin de mieux anticiper sur les crises liées à la sécurité alimentaire. La sécurité alimentaire repose sur quatre piliers, notamment la disponibilité, la stabilité, la pérennité et la quantité de l’aliment mis à la disposition des populations cibles.

Le plan national de préparation de réponses aux crises de sécurité alimentaire a pour objectifs de renforcer la résiliente alimentaire, d’assurer la durabilité des systèmes alimentaires, de coordonner les efforts et de mobiliser les ressources, en définissant clairement les besoins et les priorités. Le Congo a bénéficié d’un financement à hauteur de 132 millions de dollars américains, octroyé par la Banque mondiale via le partenariat  Progreen dans le cadre du projet proClimat, a-t-on appris.

 

Lopelle Mboussa Gassia
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