Les mères, voir les tuteurs des enfants des agents des forces armées congolaises dont la prise en charge se fait à partir de la Garnison ne savent plus à quel sein se vouer. Embarrassés par l’irrégularité ou l’arrêt depuis plusieurs mois du paiement de la pension alimentaire des enfants qui vivent hors du toit de leurs géniteurs, ils lancent un cri de cœur aux autorités congolaises de mettre fin à cette peine
Des sources concordantes, les parents qui ont la garde des enfants dont, les pères sont soit, militaire, gendarme, policier et marin ont passé plusieurs mois sans percevoir l'argent retenu dans les salaires desdits pères et destiné à la pension alimentaire des enfants. « Nous avons passé plus de dix mois sans percevoir la pension alimentaire de nos enfants. En effet, suite à nos réclamations et manifestations, il y a deux mois passés, la garnison a payé la pension de janvier et d'après les informations que nous avons recueillies sur place, les arriérés accumulés ne seront plus prise en compte, pour des raisons que nous ignorons », s’est inquiété une femme qui a deux enfants avec un militaire.
Pourtant, les retenus des salaires des agents des forces armées congolaises concernés se font chaque mois, nous nous demandons pourquoi les bénéficiaires qui sont les enfants n'en profite pas, se demande une autre femme. « Au moment où nous parlons, ma fille de 11ans ne va plus à l’école à cause du non-paiement des frais d'écolage. Au départ, nous pensions que c'était juste une petit quoique et le mois suivant s'allait se régler mais malheureusement on a passé plusieurs mois. Pour payer l'école c'était maintenant difficile, avant le dernier trimestre de cette année, mes activités ont chutées. L’école primaire publique étant loin de notre domicile, j’ai arrêté l'école de l’enfant », a dit la mère de la fille d’un marin.
« En sus, la situation devient de plus en plus difficile parce que, suite à l’effet du retenu forcé de salaire à la source certains pères n’interviennent même plus à aucun des besoins de leurs enfants (ni en cas de maladie, ni le paiement des frais scolaires et quand on ose l'appeler pour un problème concernant l’enfant, il te renvoi sans réfléchir ‘‘Va à la garnison ou tu avais coupé le salaire’’ », a-t-elle poursuivie.
Fatiguées de vivre ce désagrément, ces mères demandent aux autorités compétentes de mettre fin à la détresse des enfants. « Nous demandons aussi aux pères de considérer ses enfants de la même manière que ceux qui vivent sous vos toit, les enfants ont les mêmes droits et nous sommes en fin d'année les écoles privées deviennent rigoureuses, vous devrez y faire face », a lancé l’une d’elle.