L’Université Denis Sassou N’Guesso (UDSN) a adopté, le 30 mai à Kintélé, à la faveur de la sixième session du comité de direction, qui a été présidé par le professeur Théophile Obenga, le budget 2025-2026 estimé à douze milliards contre onze milliards en 2024.
« Cette année, nous proposons douze milliards parce qu’on a un nouvel établissement, l’école des mines, de l'hydraulique. Il faut équiper les laboratoires parce que nous sommes dans la recherche pédagogique. Donc il y a toute une série d'activités qui se sont ajouté. Les orientations qui nous ont été données étaient que le budget, désormais, doit être transmis au ministère de l'enseignement supérieur ainsi qu’au ministère des finances », a inique le professeur Ange Antoine Abéna, président de l’UDSN.
Outre le budget, le comité de direction a adopté le programme d'activité 2024-2025, le budget exercice 2025-2026, le projet de budget exercice 2026 et la politique de recherche de l'université.
Ce document qu’est la politique de recherche de l’université va orienter les thématiques de recherche et affirmer l'identité de l'université en tant qu'acteur de la recherche à part entière, renforcer ses compétences et permettre de collaborer dans un esprit de complémentarité et d'émulation, accroître l'attractivité pour les chercheurs, enseignants-chercheurs et les partenaires.
La politique de coopération de l'UDSN, les règlements intérieurs des résidences universitaires ainsi que le règlement intérieur de l'école des mines, de l'hydraulique et de l'énergie, la charte des masters, les documents relatifs à la politique qualité de l'université ont été aussi adoptés par les membres du comité de direction.
D’autres documents importants ont été aussi approuvés, notamment : le règlement intérieur de l'école des mines hydrauliques et énergiques, le projet de décision portant création, organisation et fonctionnement de la cellule d'assurance qualité, la déclaration de la politique qualité, de la politique de coopération interuniversitaire de partenariat, l'auto-évaluation de l'université, le programme de formation en architecture, des maquettes des diplômes de licence et de master ainsi que le rapport synthèse des activités du premier semestre de l'année université 2024-2025.
« Nous allons mettre en place celui de l'assurance qualité de l'université qui va accompagner la gouvernance de l'université. Parce que vous savez, dans l'enseignement supérieur, aujourd'hui, on exige que nous travaillions selon les normes », a signifié le président de l’UDSN.
Le processus qui consiste à vérifier que les services ou produits d'une organisation répondent aux normes de qualité souhaitées et attendues. L'assurance qualité est une partie de la gestion de la qualité visant à garantir le respect des exigences de qualité. La confiance qu'elle procure est double : en interne, pour la direction, et en externe, pour les clients, les agences gouvernementales, les régulateurs, les certificateurs et les tiers.
Le professeur Théophile Obenga en sa qualité de président du comité de direction de l’UDSN s’est félicité de la constance des administrateurs et surtout dans le clairvoyance d'analyse. « Nous sommes aujourd'hui au niveau de la maîtrise, donc on a fait les licences de promotion et bientôt la promotion de la maîtrise, ce qui signifie qu'en quelque temps et avec de faibles moyens, les responsables enseignants, administratifs de l'université et les étudiants, bien entendu, ont fourni des efforts considérables dignes d’éloges pour faire avancer cette structure universitaire. Et nous sommes satisfaits aujourd'hui de faire la maîtrise qui est un diplôme très difficile entre la licence et le doctorat, qui est un diplôme de réflexion, de recherche ».
Actuellement l’UDSN a plusieurs partenariats, entre autres, avec la France, l'Italie, la Russie, la Chine, avec les pays du Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur (Cames) et bien d'autres pays.
Face à ces coopérations, le professeur Théophile Obenga a suggéré : « les étudiants jeunes congolais qui sont très brillants, qui au plan international réussissent des concours, notamment le concours d'architecture qui a eu lieu tout récemment, ils ont beaucoup d'exploits dans l'énergie, etc. Donc vraiment, il y a des cerveaux jeunes au Congo, il faut simplement les encadrer, leur donner l'opportunité de se former pour qu'ils servent de plus en plus le Congo, l'Afrique centrale, l'Afrique toute entière et pourquoi pas apporter aussi leur contribution à l'humanité ».