Depuis le samedi 31 mai, la ville de Bandundu, chef-lieu de la province du Kwilu connait un manque de fourniture électrique à cause d'une panne, la Snel SA a entrepris des enquêtes pour identifier l'origine de la panne et normaliser la situation.
Une perturbation majeure de la fourniture en électricité touche depuis le matin du samedi 31 mai à Bandundu, capitale provinciale du Kwilu. La Société nationale d’électricité (Snel SA) évoque une panne sur la ligne haute tension reliant Maluku à Bandundu, sans en connaître encore la cause exacte. Selon Prospère Bakuku, directeur provincial de la Snel au Grand Bandundu, un rapport technique fait état d’une coupure d’une phase, provoquant l’arrêt total de la distribution dans la ville.
« La situation rappelle un incident récent, avec les mêmes effets sur l’alimentation générale », a-t-il indiqué à Yabisonews.cd. La Snel a saisi les autorités de Kinshasa pour organiser le déploiement rapide d’une équipe d’experts sur le terrain. L’enjeu est de localiser l’origine exacte de la panne avant toute réparation. « Nous sommes en alerte. Dès que les équipes seront prêtes, elles seront envoyées sur la ligne pour un diagnostic complet », a déclaré Bakuku, tout en invitant la population à la patience.
hypothèse d’un sabotage…
Le directeur provincial n’exclut pas la possibilité d’un acte de sabotage, comme ce fut le cas lors de précédents incidents dans la zone. Il rappelle que les lignes de haute tension traversent le territoire de Kwamouth, dans la province de Maï-Ndombe, où la milice Mobondo a déjà été impliquée dans des actes similaires. « La dernière fois, nos techniciens avaient identifié des dommages causés volontairement. Pour l’instant, nous ne spéculons pas, mais la prudence s’impose », a-t-il souligné. Et la Snel appelle les habitants de Bandundu au calme et à garder leur confiance, tout en assurant de la mise en œuvre rapide pour un rétablissement rapide de l’électricité.
La ligne électrique concernée est indispensable pour l’approvisionnement de la ville de Bandundu. Toutefois, sa traversée de zones d’instabilité sécuritaire pose un défi récurrent à la Snel, qui doit jongler entre contraintes techniques et risques d’insécurité. Les prochaines heures permettront d’évaluer l’ampleur réelle de la panne, et d’en identifier l’origine avec plus de certitude.