Dans le cadre à la fois de la solidité des relations de coopération militaire entre le Congo et la France, d’une part, et d’un engagement collectif des Etats membres du réseau desdites écoles, d’une part, il s’est ouvert, le 3 juin à Brazzaville, un séminaire annuel le cinquième du genre des écoles de sécurité et de défense soutenues par la Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD) du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de la République française de renforcement des capacités à l’endroit des pays partenaires.
En effet, après Libreville en 2022, Dakar en 2023, puis Djibouti et Addis-Abeba en 2024, c’est Kintélé et Brazzaville qui sont à l’honneur pour abriter ce grand rendez-vous annuel, réunissant les dirigeants de ce réseau, désormais fort de 27 écoles disséminées en Afrique, en Europe de l’Est et en Asie.
Il s’agit, à ne point douter, a déclaré le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, dans son allocution d’ouverture, d’une réunion stratégique dont la démarche vise à promouvoir une formation de qualité ouverte sur plusieurs horizons et adaptée aux enjeux contemporains de sécurité et de défense. Ainsi, en cette circonstance, Charles Richard Mondjo, a salué la vision et l’appui constant du ministère de l’Europe et des affaires étrangères de la République française, notamment, la direction de la coopération et de la sécurité de défense à ce programme structurant. Il n’oublie pas, a-t-il poursuivi, les partenaires internationaux dont l’appui permanent permet de valoriser et densifier les acquis actuels.
Prenant la parole à son tour, l’ambassadrice de France au Congo, Claire Bodonyi, à exprimer sa satisfaction de Co-accueillir ce séminaire er rappeler ce que représente la coopération de sécurité et de défense pour un ambassadeur dans un monde de plus en plus incertain où sans sécurité, aucun développement n’est possible.
Au cours de ce séminaire des écoles de sécurité et de défense soutenues par la DCSD, plusieurs sous-thèmes seront présentés tels que « Une école au cœur des enjeux de l’océan indien » ; « Une école de référence, en pleine modernisation » ; « Maintien de la paix et gestion des déchets de guerre » ; « Déminage humanitaire en zone de crise » ; et « Au cœur du nouveau partenariat de sécurité en Afrique ».
L’importance du concept des Ecoles Nationales à Vocation Régionale, né en 1997, à différents titres, retenons-le, est de former les cadres dans des domaines variés (Ici, à Brazzaville dans le génie travaux, à Yaoundé dans la formation des élites militaires avec l’Ecole de guerre, à Libreville pour le service de santé, permettant les transferts de compétences et les échanges d’expériences entre cadres et stagiaires ; pour créer un réseau de cadres formés selon les mêmes standards, facilitant ainsi l’interopérabilité en cas d’engagement face à des crises de plus en plus nombreuses et complexes (…).