Thèse de doctorat: l'Ivoirienne Chantal Fanny soutient à Paris sur le rééquilibrage des pouvoirs au sein du Parlement de la Cédéao

Jeudi, Juin 12, 2025 - 11:30

Chantal Fanny a soutenu publiquement sa thèse à   l’Institut de Recherche et formation à l’action sociale (d’Evry- Courcouronnes dans l’Essonne), France, en vue d’obtenir le doctorat sur le rééquilibrage des pouvoirs au sein du parlement de la CEDEAO.

Mardi 11 juin, en présence de la presse et des autorités ivoiriennes, de la famille et des amis ayant suivi la cérémonie en visioconférence, la Vice – Présidente du Sénat ivoirien Chantal Fanny a livré le fruit de ses recherches face à un jury international composé des professeurs comme Rémy Bazenguissa Ganga, Directeur d’études à l’Ecole des hautes études en Sciences sociales (EHESS), président du jury, Mohamed, Kerrou, Directeur de l’école doctorale du CVPT ; Brice Arsène Mankou, Professeur à l’Université de Laval, de Rouen et Vice – Président du CVPT et Directeur de l’IARPA ; rapporteur interne et des docteurs Véronique Bayer, Directrice de l’IRFASE, Rapporteuse externe et Dr Mouna Hajiri, Directeur des programmes.

Dès le début de cette soutenance, le Pr Mohamed Kerrou a présenté l’itinéraire scientifique et politique de la candidate la vénérable Chantal Fanny, Sénatrice de la région du Folon (Nord-ouest de la Côte d'Ivoire), condisciple du ministre d'État Pierre Mabiala, et du Ministre Juste Désiré Mondelé, tous deux de la République du Congo.

Donnant lecture de leur pré-rapport, en qualité de rapporteurs, le Pr Brice Arsène Mankou et le Dr Véronique Bayer ont été unanimes sur la soutenabilité de cette thèse de Doctorat en Administration des Affaires (DBA) au CVPT- IARPA.

De ce fait, la doctorante a argumenté sur l’exploration de la représentation politique des femmes au sein du Parlement de la CEDEAO et a insisté sur la plaidoirie pour une inclusion féminine au sein de ce parlement. 

En présentant ses travaux, la vénérable Sénatrice a fait une analyse des dynamiques de pouvoir, des mécanismes d'inclusion, et des obstacles sociopolitiques persistants. À partir d'une méthodologie mixte alliant analyse documentaire et entretiens semi-directifs, sa thèse de doctorat a identifié une progression numérique de la participation féminine, déplorant l’influence encore limitée dans les processus décisionnels.

À cet effet, ses recherches doctorales se sont appuyées sur des cadres théoriques tels que le féminisme institutionnel, le plafond de verre, et l'empowerment, afin de démontrer que les structures patriarcales et les normes sociales continuent d’entraver la pleine inclusion des femmes.

Désireuse de convertir sa thèse de la théorie à la pratique, elle a formulé des recommandations en plaidant, entre autres, pour la mise en place d’un observatoire dédié à la parité au sein des parlements africains.

Après le jeu des questions et réponses, les membres du jury se sont retirés à huit clos pour la délibération.

À l’issue de la libération, elle obtenu la mention très honorable avec les félicitions du jury qui a exhorté la candidate de suivre les observations à prendre en compte sur sa thèse en vue d’une publication scientifique.

Marie Alfred Ngoma
Légendes et crédits photo : 
Photo de groupe à l’issue de la soutenance de thèse de Chantal Fanny à l'IRFASE, Evry-Courcouronnes Bedel Bango
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