Le projet de création des activités économique inclusives et résilientes au changement climatique (Proclimat) opérationnel depuis quelques mois sur le terrain au Congo a été a lancé officiellement le 16 juin, à Brazzaville, par le ministre de l’Economie, du Plan et de l’Intégration régional, Ludovic Ngatsé, en présence du représentant de la banque mondiale au Congo, Clarence Tsimpo Nkengne.
Le projet est mis en œuvre par le gouvernement congolais, avec l’appui financier de la Banque mondiale de près de 80 milliards FCFA. Il est entré en vigueur en octobre 2023 pour prendre fin en mars 2028.
L’objectif est de réduire l’insécurité alimentaire et accroitre le recours à des activités économiques résilientes mise en œuvre par les communautés dans les zones ciblées.
Le projet vise à renforcer la résilience des système agricoles et forestiers face aux chocs climatique, promouvoir des pratiques durables à travers la formation des prestataires en montage des plan d’affaires avec l’appui de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture ainsi qu’à améliorer la gouvernance environnementale en soutenant les institutions nationales dans la mise en œuvre de politiques climatiques ambitieuses.
La cérémonie de lancement du projet a été marquée par la présentation des six composantes du projet, par le Coordonnateur de Proclimat, Maixent Sosthène Mayoukou à travers la projection d’un film. Ses composantes sont notamment le renforcement de capacités des institutions et promouvoir la cohésion sociale, le renforcement des investissements dans l’agriculture durable et résiliente et la gestion du capital, l’intervention d’urgence conditionnelle ainsi que la réponse aux besoins immédiats en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Le coordonnateur a rappelé les activités préliminaires du projet : la distribution des kits scolaires dans le département de la Likouala, les actions de prise en charge nutritionnelle dans me département du Pool, des ateliers de concertation avec les parties prenantes ainsi que le lancement des diagnostics paysagers pour la planification territoriale intégrée.
Le représentant de la Banque mondiale au Congo a indiqué que le projet est mis en œuvre par le gouvernement avec l’appui financier de son institution à hauteur de 132 millions de dollars, représentant ainsi 15 % du portefeuille de la banque mondiale au Congo. Près de 72% du financement reste à décaisser avec un taux de décaissement actuel de 8%, en raison de lenteurs dans le lancement des études des contrats nécessaires.
Il a véhiculé à cette même occasion quatre message pour le lancement de ce projet : l’urgence climatique, la vulnérabilité du Congo au changement climatique avec des impacts socio-économique importants, l’amélioration de la sécurité alimentaire Congo.
Le ministre Ludovic Ngatsé peu avant le lancement du projet a souligné l’importance de la mise en place des solutions d’accompagnement pour se prendre en charge face aux effets du changement climatique.
D’après lui, la cérémonie du lancement de ce projet vient récompenser les efforts et galvaniser les actions futures des parties prenantes. D’après lui, le temps n’est plus au discours mais à l’action car le lancement de ce projet est soumis à la mise en œuvre rigoureuse, transparente, participative et évaluée afin de se rendre compte que le financement a été utilisé à bon escient aux besoins de la communauté.










