Département de la Sangha : un chasseur tué par un éléphant à Kabo

Mercredi, Juin 18, 2025 - 19:15

Dans la nuit du 7 au 8 juin, à Kabo, un district situé à limitrophe du parc national Nouabalé-Ndoki dans la partie nord du Congo, un éléphant a donné la mort à un chasseur émérite qui serait appelé « Bibia » dans le département de la Sangha lors d’une partie de chasse avec ses alliés.  

Bibia est de nationalité congolaise et père d’un enfant d’après les témoignages des habitants a laissé les habitants dans l’émoi après ce malheureux incident.  

A les entendre, ces habitants, ces chasseurs auraient vu l’éléphant manger et ils ont campé en laissant le temps à l’animal de quitter le lieu. Ils ont poursuivi leur partie de chasse dans la quiétude sans songeaient à la présence de l’animal.

Tout d’un coup, l’éléphant réapparait et occasionne le trouble au sein du groupe qui n’avait qu’un seul fusil porter par Biabia, la victime. Pris de panique, l’équipe s’est montré inefficace devant la bête qui a donné sauvagement des blessures à leur camarade qui succomba avant d’arriver au village.

D’autres sources ont souligné la présence quotidienne des écogardes camerounais dans la zone dans le cadre des opérations de lutte contre le braconnage. Ces chasseurs auraient franchi la rivière Sangha, ligne frontalière entre le Congo et le Cameroun. « Dans cette partie voisine, la pratique de la chasse est interdite sauf les activités agricoles et celles relatives à la production des boissons locales », révèlent-elles.  

Dans la même période, ce genre d’attaque de bêtes féroces s’est produite également à un sujet de la République démocratique du Congo lors de sa partie de chasse entre Mbouamboua et Pokola. Ce dernier a été grièvement blessé par un gorille avant de trouver la mort en urgence à l’hôpital.   

En rappel, l’éléphant fait partie des espèces des aires protégées au Congo. Il est interdit de l’abattre sous peine de sanctions et amendes prévues par la loi.

Ainsi, pour lutter contre le braconnage de ses aires protégées plusieurs organisations non gouvernementales ont initié des projets permettant à la population d’exercer des activités agricoles en protegeant leur champs, des activités commercialisation pour ne plus chasser afin de protéger le Parc Nouabalé-Ndoki.   

 

Lydie Gisèle Oko
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