Prévu au deuxième semestre de cette année, le congrès ordinaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) se dessine peu à peu. La commission préparatoire de ces assises a tenu, le 20 juin, à Brazzaville sa troisième et dernière session plénière pour peaufiner les dossiers qui seront débattus au congrès ordinaire dont la date n’est pas encore arrêtée.
Huit points sont à l’ordre de cette réunion, qui se tient sur trois jours, dirigée par le président du comité préparatoire, Adam Boussou Diangou. Au cours de ces assises, le comité préparatoire va adopter les nouveaux textes fondamentaux du parti, notamment les statuts et règlement, mais aussi le programme du parti couplé aux sous-commissions Education, Santé et Affaires sociales et Economie.
La commission préparatoire va, par la même occasion, approuver les modalités d’organisation des congrès départementaux. Il devrait aussi donner la position de l’Upads sur la participation à l’élection présidentielle de mars 2026. Un scrutin majeur pour lequel cette formation politique, première force de l’opposition, tient à rempiler comme elle le fait toujours. « L’ordre du jour de notre session comporte des sujets importants, tels que l’adoption des statuts et règlement intérieur du parti ; le projet de société de l’Upads ; les modalités d’organisation du congrès. S’agissant des statuts et règlement intérieur du parti, nous avons le devoir d’emmener notre parti à la modernité, de l’engager dans une vision dynamique de gestion et de pratique politique efficiente, assise sur les textes juridiques », a souligné Adam Boussou Diangou.
Le président du comité préparatoire a, par ailleurs, exhorté les membres du comité préparatoire à travailler avec objectivité, de manière à opérer des changements qualitatifs et positifs au sein de l’Upads afin de mettre « un terme au désordre dans le parti ». Une démarche, selon Adam Boussou Diangou, visant à maintenir la vision du président fondateur de l’Upads, Pascal Lissouba, toujours allumée ».