Le Conseil du comité du Parti congolais du 4e arrondissement de Brazzaville, Moungali, a tenu le week-end dernier sa troisième session ordinaire sous l’égide de son président, Serge Ikiémi. A cet effet, il a dénoncé les propos « incendiaires » proférés par le Rassemblement des forces du changement(RFC), un nouveau cartel de l’opposition congolaise qui a fait sa rentrée politique le 31 mai.
A sa sortie officielle, le RFC dont les animateurs sont, entre autres, Clément Miérassa, Jean-Jacques Yhombi Opango et Uphrem Dave Mafoula, avait dénoncé la gestion « chaotique » du pays, en jetant l’opprobre sur le PCT et le gouvernement.
Lésé par ces critiques acerbes contre son parti, le Conseil du comité PCT Moungali n’ayant pu avaler la pilule, a profité de l’occasion pour répondre de manière directe à ce groupuscule d’opposants. Pour lui, cette sortie médiatique se veut un agenda politique caché du RFC, teinté de sa malice de vouloir jeter le feu aux poudres dans le but de nuire à la paix chèrement acquise.
« Au moment où notre pays s’organise pour l’élection présidentielle de mars 2026 dans la paix, la quiétude et la concorde nationale, les fauteurs de troubles et marchands d’illusions s’érigent en donneurs des leçons, menacent de déterrer la hache de guerre afin de déchirer le tissu social. Ils ont oublié que ces méthodes ont été bannies par la Conférence nationale souveraine et appartiennent à un passé à jamais révolu », relève la déclaration.
Pour le Conseil du comité PCT Moungali, ces citoyens qui « sont opposants le jour et la nuit font allégeance au pouvoir » jouent très mal leur rôle, en incitant les jeunes à user de la violence afin de « déstabiliser les institutions de la République ».
«Que dire d’un autre pseudo opposant de même acabit qui a appelé la population d’Owando à la haine, au soulèvement populaire, en gros à la destruction du tissu social. Aigri, ce citoyen n’a que la vengeance, la provocation, la calomnie, l’incitation à la haine, les appels au soulèvement populaire dans son ADN . En démocratie, la conquête du pouvoir devrait se faire par les urnes et non par les marches de protestation », a renchéri le PCT Moungali dans sa déclaration.
Exhortant le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso à persévérer dans le développement économique du pays, le PCT Moungali a profité pour lui demander de faire acte de candidature à l’élection présidentielle de mars 2026.