Dans la lutte contre le changement climatique, les jeunes, en tant qu'acteurs de changement et de développement ont un grand rôle à jouer notamment dans la sensibilisation et la mobilisation communautaires.
C'est dans ce cadre qu'ils prennent part à l'atelier de consultation et de renforcement des capacités des jeunes sur la contribution detérminée à l'échelle nationale ( CDN) et le plan national d'adaptation organisé par le Ministère de l'Environnement et développement Durable en partenariat avec l'UNICEF et le PNUD. Ouvert récemment à Kinshasa par le Secrétaire général à l'Enviromnement et Développement Durable, Benjamin Toirande Bamaniga, cet atelier a pour but de promouvoir la CDN avec les jeunes pour leur permettre de donner leurs avis de manière concrète et leurs apports dans la contribution au niveau national. Dans son mot d'ouverture, le Secrétaire général à l'Enviromnement et Développement Durable a regretté le fait que les jeunes n'ont pas été impliqués dans l'élaboration de la CDN. ''On avait pas tenu compte des jeunes et de la jeunesse, a-t-il reconnu. Nous voulons, a-t-il fait savoir, nous rattraper aujourd'hui pour votre implication. Si vous ne vous impliquer pas aujourd'hui, demain vous allez regretter. Je vous encourage à vous impliquer aujourd'hui même''. Tout en soulignant que le changement climatique n'est pas une affaire des adultes seuls, mais de tous, y compris les enfants qui sont encore dans les ventres de leurs mères, le Secrétaire général à l'Enviromnement et Développement Durable a fait remarquer que la RDC ''n'est pas le responsable de ce changement climatique, mais il est vrai que nous devons le combattre tous pour réduire les effets de gaz à effet de serre. L'importance de l'inclusion des jeunes dans le processus du changement climatique Dans son intervention, l'ambassadrice Climat-Unicef en RDC Ketsia Pasou Onema, a plaidé pour l'inclusion des jeunes dans le processus du changement climatique. Cette inclusion leur permettra de pouvoir définir la contribution du pays quand on parle de changement climatique, et les actions à mener dans la création d'un avenir durable pour les jeunes. Dans le processus du changement climatique, Ketsia Pasou Onema a insisté sur le fait que les jeunes ne doivent pas être des observateurs mais plutôt des acteurs engagés dans la sensibilisation et la mobilisation. " Les jeunes ont aussi un mot à dire, c'est important que ce qu'ils pensent, soient pris en compte", a-t-elle martelé après avoir souligné que "la RDC est injustement frappée par les effets du changement climatique, un pays qui pollue le moins mais injustement victime. Selon Ketsia, 64 % de la population est composée des enfants. ''S'ils sont frappés par la crise climatique, le pays sera frappé durement, c'est pourquoi, a-t-elle indiqué, il faut les impliquer dans la crise climatique qui est une crise de droit de l'enfant. Pour Ketsia Pasou, il est temps de changer les stéortypes autour de l'engagement climatique. Cette question ne concerne pas que les experts ou les organisations. Elle implique toutes les couches de la population. À l'entendre parler, il est temps de démystifier la question des climats et la rendre plus inclusive en incluant toutes les couches de la population dans ce processus pour un monde beaucoup plus durable. Les enjeux du changement climatique Mme Fabienne Bertand du service Wash à l'Unicef a, dans sa présentation, sur les enjeux climatiques et impacts sur les enfants et les jeunes souligné que la participation des enfants et des jeunes est importante parce qu'ils sont les moteurs du changement et les porteurs des solutions. Les jeunes, a-t-elle reconnu, peuvent sensibiliser, mobiliser et proposer des innovations locales. Elle a lancé l'appel à l'unité pour bâtir une nation congolaise plus verte. " Ensemble, batissons une RDC plus verte, plus juste et plus forte", a-t-elle conclu.