En réaction à l’arrêté du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation qui a publié le 30 juin 42 partis reconnus officiellement au Congo sans mentionner le Parti social-démocrate (PSDC) que préside Clément Mierassa, ce dernier a déclaré : « Je ne pense pas que j’ai été radié. Le PSDC qui est un parti vieux de plusieurs années, ayant pris part à la conférence nationale souveraine, n’a jamais été retenu par le ministère de l’Intérieur comme un parti conforme. Pourtant, nous avons un récépissé ».
Pour Clément Mierassa, il s’agit d’une attaque faite à la plateforme des partis de l’opposition qui a vu le jour cette année dénommée : ‘’Rassemblement des forces du changement’’ (RFC) dont il est le coordonnateur. « Parmi les partis politiques officiellement reconnus, plusieurs ne sont pas en conformité avec la loi », a-t-il fait constater.
En appelant au ‘’strict’’ respect de la loi, le président du PSDC a non seulement promis de se concerter avec le collège des présidents du RFC pour définir une démarche commune mais aussi de saisir les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale.