En séjour du travail du 4 au 5 juillet à Pointe-Noire, le ministre des finances, du budget et du portefeuille public, Christian Yoka a visité quelques structures économiques de cette ville
Le ministre a débuté sa série des séances de travail et visite par la direction départementale des douanes de Pointe-Noire avant de les poursuivre à travers différentes directions générales d’autres structures notamment le Guichet unique des opérations transfrontalières(GUOT), la Centrale électrique du Congo(CEC), le port autonome de Pointe-Noire, le Chemin de fer Congo océan(CFCO), et le Conseil congolais des chargeurs.
S’adressant aux agents des douanes de Pointe-Noire et du Kouilou, le ministre a signifié que, c’est pour une seconde fois qu’il inter réagit avec l’administration des douanes dans ce format après la direction générale des douanes de Brazzaville et après sa prise de fonction. A la direction générale des douanes de Brazzaville, nous avions échangé sur quelques problématiques et aujourd’hui tout au long de la présente descente certaines d’entre elles ont refait surface à savoir la problématique des moyens, le sujet des rétrocessions, rémunération des motivations.
Nous avons un enjeu important au terme de mobilisation poursuit le ministre, me voilà aujourd’hui à Pointe-Noire, où je viens vous rendre visite, je ne suis pas venu à n’importe quel endroit puisqu’ici vous représenter véritablement le poumon des recettes publics, singulièrement en ce qui concerne la douane. Cela m’a était dit, j’étais dans le poste le plus important du pays, j’aurais aimé vous exprimer ma joie d’être parmi vous.
«Mais en réalité je ne suis pas content, je ne suis pas ravi d’être là, par ce que de mon point de vue, les résultats que nous enregistrons sont loin de ce qui devrait l’être, je ne suis pas ravi par ce que, après 6 mois en fonction, ce qui me remonte de ce département n’est pas positif : Trop de plaintes, trop d’allusions à des fraudes, les sujets sur la numération des valeurs, des demandes faites aux usagers et on ne peut pas continuer comme ça. Encore une fois, ce n’est pas moi qui va venir vous faire la leçon sur les exigences de déontologie, ce que l’on doit attendre du douanier » a-t-il déclaré.
Chacun de nous poursuit-il , là il est, n’est pas responsable que de lui, nous sommes responsable des uns et des autres. Nos actions impactent, le collectif que nous sommes. Nous sommes responsables des uns des autres, notre pays traverse, une réelle situation de crise, payer de salaires tous les mois relève d’une véritable acrobatie. C’est un vrai casse-tête, faire face à nos obligations internationales tous les mois, c’est vrai casse-tête, financer notre avenir, c’est un vrai casse-tête. Chaque casse-tête ne peut se résoudre par une prise de conscience collective et ce n’est pas normal que le bureau principal des douanes soit le point des soucis principal.
«Je devrais avoir des problèmes sur des endroits les plus reculé et les plus difficiles d’accès, mais moi ce que je viens vous dire ici, c’est qu’il faut que collectivement on arrive à changer les choses. La réputation de la douane ne doit pas être celle-là. Des manipulations dans le système informatique, des témoignages des usagers, laissent des traces. Je n’hésiterais pas, cela est de ma responsabilité à frapper, à sanctionner. Je n’aurais pas la main qui tremblera croyez-moi» a dit le ministre.
Notons que, ces différentes séances de travail ont eu lieu sous forme de huit clos entre la délégation du ministre et les membres des différentes directions générales.