Pour cette ONG, cette interpellation constituait une atteinte à la liberté de la presse garantie par la loi congolaise et les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l'homme.
L'organisation de défense et de promotion de la liberté de la presse, l'Observatoire de la liberté de la presse en Afrique (OLPA), s'est dite stupéfaite par l'interpellation de Chançard Lofalo et Georges Nonga, respectivement journalistes au bureau provincial de l'Agence congolaise de presse (ACP) et au média privé RTS (Radio Télévision Sarah), tous basés à Mbandaka, chef-lieu de la province de l'Équateur.
Cette ONG, qui a condamné cette interpellation des journalistes en plein exercice de leur travail, a indiqué que ceci constituait une atteinte à la liberté de la presse garantie par la loi congolaise et les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l'homme. Elle en a appelé aux autorités de la ville de Mbandaka à favoriser la liberté de la presse sur toute l'étendue de leur juridiction.
Selon OLPA, les deux professionnels des médias ont été interpellés le 16 juillet 2025, vers midi par la police locale alors qu'ils effectuaient un reportage sur l'élection d'un nouveau président du bureau du Conseil communal de Wangata, Ado Yoka, qui a été élu en remplacement de Moïse Engange. À en croire cette ONG, une vive dispute entre conseillers communaux s'en est suivie et les journalistes ont été brutalement interpellés et conduits manu militari au commissariat de police de Mbandaka, et verbalisés par un officier de police judiciaire. "Aucune infraction n'a été retenue à leur charge et Ils ont été relaxés après trois heures de privation de liberté. Ils ont perdu leurs effets (téléphone et dictaphones) lors de cette interpellation", a regretté l'OLPA.










