Ils sont nombreux dans certains endroits de la ville pour interpeller des conducteurs des taxi-motos et des tricycles non en règle dans la ville qui causent de nombreux accidents de circulation.
Ces taxi-motos et ces tricycles communément appelés respectivement Djakarta et Kavaki prennent une ampleur vertigineuse dans la circulation dans le périmètre urbain de la ville océane, mais chose curieuse, ces conducteurs foulent au pied des préceptes du code de la route.
Contrairement à Brazzaville où ils sont interdits de circuler au centre-ville, à Pointe-Noire, ces jeunes conducteurs sont jusqu’au grand marché et passent toujours par des voies secondaires pour arriver jusque parfois au centre-ville. Ce matin, nombreux sont interpelés par la police routière entre le marché Mayaka de Mvou-Mvou et l’hôpital de Loandjili.
Ces jeunes conducteurs des taxi-motos et des tricycles roulent sans casque, leurs engins ne sont pas immatriculés, ils font des dépassements irréguliers occasionnant ainsi de nombreux accidents. Ces engins ne sont ni assurés et les conducteurs n’ont ni parmi, ni autres pièces leur permettant de rouler et de prendre des clients. Des moto-tricycles par exemples se sont transformés en véhicule de déménagement avec tous les risques que cela comporte. Et dans la même lancée, les taxi-motos transportent deux à trois clients par course sans être inquiétés.
Les Ponténégrins assistent ces derniers temps, surtout dans endroits transformés par eux en leur propres gares routières, une guéguerre entre ces jeunes conducteurs de ces engins et les taximen, car ces derniers se plaignent du fait qu’ils ravissent leur client et ils n’ont aucune taxe à payer. A Pointe-Noire, les femmes commerçantes qui vont de temps en temps faire leurs achats des marchandises à la frontière trouvent du plaisir à prendre ces engins, car selon elles ces engins ont des prix abordables pour des courses, mais font-fi des risques qu’elles encourent puisque ces engins ne sont pas assurés.
Notons que nombreux de ces jeunes conducteurs réussissent à s’échapper à la police en évitant de rouler sur les artères principales, « ils vont pas nous avoir », disait l’un des conducteurs de ces engins à risque puisqu’ils font confiance à leur mauvaise « ingéniosité » de pouvoir dribbler la force de l’ordre en empruntant à moindre contrôle des voies secondaires parallèles aux grandes artères où se positionnent des routiers.