Née vers 1753, en Afrique de l’Ouest, Phillis est capturée très jeune à l’âge de 7 ans et vendue comme esclave. Elle est acheminée vers les États-Unis, à Boston, où elle est achetée par une famille blanche, les Wheatley, qui lui donne son nom. Mais au lieu de la condamner aux travaux domestiques, ses maîtres sont frappés par son intelligence. Ils lui apprennent à lire et à écrire en anglais, en latin et en grec. Phillis commence à écrire de la poésie chrétienne et politique, et en 1773, à seulement 20 ans, elle publie son premier recueil intitulé « Poems on Various Subjects, Religious and Moral ». C’est un premier : une femme noire américaine, ancienne esclave, devient la première femme africaine à être publiée dans l’histoire de la littérature anglophone.
Elle reçoit des éloges de figures emblématiques comme George Washington, et voyage même en Angleterre, où son livre est salué par les cercles littéraires.
Malgré cette prouesse, sa vie reste marquée par des difficultés. Elle meurt jeune, à 31 ans, mais son héritage reste immense. Au